Le 12h30
Malgré le manque de neige, les stations de ski se débrouillent comme elles peuvent. Au Moléson, en Gruyère, les visiteurs sont nombreux à venir profiter du panorama et du soleil.
Le sommaire de l’émission
- 55% des Suisses voteraient pour l'initiative sur l'expulsion des criminels étrangersSelon la Sonntagzeitung, les Suisses auraient dit oui à 55% à l'initiative de l'UDC dite de mise en œuvre de l'expulsion des criminels étrangers s'ils avaient voté à la mi-décembre. La proportion des avis favorables est moins importante qu'en octobre dernier, et la part des indécis reste très forte pour ce scrutin qui aura lieu le 28 février.
- De nombreuses voix du monde politique s'élèvent contre l'initiative de l'UDCAlors que le monde économique s'engage contre l'initiative de l'UDC sur l'expulsion des criminels étrangers, de plus en plus de voix issues du monde politique vont dans ce sens. La présidente de la confédération Simonetta Sommaruga a affirmé que cette initiative est contraire aux accords bilatéraux et l'ancien ambassadeur et conseiller national socialiste zurichois Tim Guldimann pense que l'économie suisse sous-estime totalement le risque d'une mort des bilatérales, son interview.
- Des travailleuses roumaines seraient exploitées sexuellement en SicileEn Sicile, des immigrées de l'est travaillent dans les champs pour des salaires de misère et sont violées par leurs patrons. Le prêtre Don Beniamino Sacco se mobilise contre cette exploitation sexuelle des travailleuses roumaines.
- Le temps profite aux stations de ski malgré le manque de neigeMalgré le manque de neige, les stations de ski se débrouillent comme elles peuvent. Au Moléson, en Gruyère, les visiteurs sont nombreux à venir profiter du panorama et du soleil.
- La culture est un moteur économique en EuropeLa culture est l'une des composantes les plus dynamiques de l'économie des pays européens. Elle est très loin d'être un poids ou un fardeau qui pèse sur le bilan économique. Au contraire même, elle est un véritable moteur selon une étude commandée par le Groupement européen des sociétés d'auteurs et compositeurs.
- "A" comme architecture: construire une ville idéale, le beau rime-t-il avec plus de civilité?Il rêvait de grands espaces dans une Catalogne qu'il sentait trop étriquée. Est-ce un hasard si l'architecte Ricardo Bofill a fait du monumental sa signature, en empruntant à l'art antique ses colonnes, ses frontons et ses arcades. Là où Le Corbusier ambitionnait de casser les codes de l'habitat, de rompre avec le passé, le Catalan réinterprète le passé, le replace dans un contexte culturel et social. C'est en 1963 qu'il fonde son "Taller de Arquitectura" dans une ancienne cimenterie qu'il a investie avec une subtilité empreinte de spiritualité. Il y a longtemps convoqué des sociologues et des philosophes pour imaginer l'avenir des villes. Son modèle? Les villes européennes avec leurs places, leurs lieux de rencontres, leur mixité sociale. La répétition ennuie Ricardo Bofill qui range l'architecture du côté des arts et il conjugue ainsi le verbe "évoluer" avec passion. Des Espaces Abraxas en France à l'hôtel W à Barcelone, il varie les styles et adapte son écriture architecturale au génie du lieu, car la diversité des villes est une source d'inspiration. Invité: Ricardo Bofill, architecte catalan- El Taller de Arquitectura à Barcelone. Emission en rediffusion.