Le Journal du matin
Le 14 juin, peuple et cantons diront s’ils acceptent ou non l’initiative populaire sur les bourses d’études. Le texte demande que les aides à la formation soient harmonisées au niveau fédéral. L’initiative demande aussi que l’Etat soit plus généreux avec les étudiants. Ce qui se joue autour de ce texte, ce sont les conditions d’études des jeunes Suisses et par ricochet la quantité et la qualité de la future main-d’œuvre qualifiée.
Le sommaire de l’émission
- Présenté par Didier Duployer
- Le projet des Stades de Bienne fait la fierté de la villeBienne va bientôt inaugurer un complexe géant, le plus grand de Suisse, comprenant patinoire, stade de football, halle de curling, salles culturelles et commerces. Le projet brille joyeusement en cette période d'austérité budgétaire pour la ville. Pour les Biennois, si attachés à leur ville, c'est un objet de fierté. Invité: David Gaffino, historien.
- Diagnostic préimplantatoire: l’évêque de Coire critique violemment le PDCAlors que les représentants des Eglises catholiques et protestantes suisses ont fait connaître leur opposition au diagnostic préimplantatoire, l’évêque de Coire s’engage dans la bataille en fustigeant notamment la position du PDC majoritairement favorable à l’article proposé au vote le 14 juin.
- L’armée suisse devient le principal sponsor des sportifs d’élite suissesLes sportifs d’élite bénéficient depuis plusieurs années d’un aménagement de leurs obligations militaires.
- Les nouvelles règles politiquement correctes de l’OMS pour nommer les maladiesL’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de publier un guide des bonnes pratiques pour nommer les nouvelles maladies infectieuses à l’intention des scientifiques, des autorités nationales et des médias. L’OMS espère ainsi éviter les conséquences potentiellement néfastes de ces noms. Les exemples passés ne manquent pas.
Invité: Patrick Berche, directeur de l’Institut Pasteur de Lille. - Par Georges Pop et Patrick Chaboudez
- Jacques Allaman: errare humanum est… perseverare diabolicumLes latinistes distingués adorent Astérix. Les autres aussi. Cave canem, Tu quoque mi fili, Veni, vidi, vici... Et cætera, et cætera. Ce sont les pages roses du Larousse qui défilent. A l'époque, c'était Jules César qui envahissait la Grande-Bretagne et même les pirates en mer parlaient latin. Aujourd’hui, c'est l’anglais qui règne, comme le latin à l’apogée de l’Empire romain. Depuis des lustres, le latin a perdu de sa superbe. C'est une langue morte donc a priori inutile. En France, le dernier projet de réforme du collège pourrait d'ailleurs précipiter la chute définitive de l'enseignement du latin.
- Les références musicales du jour de Laetitia Guarino"Con te partiro", Andrea Bocelli "Assis sur le rebord du monde", Francis Cabrel "La Vie en rose", Edith Piaf
- Présenté par Didier Duployer
- Droit à l'oubli: Google accusé de manque de transparenceIl y a un an, Google mettait en ligne son formulaire de droit à l'oubli. Premier bilan: près de 60 % des requêtes d'internautes pour en bénéficier sont aujourd'hui refusées. Les motifs de tous ces rejets ne sont pas précisément explicités par la firme de Moutain View. Une opacité qui déplait. 80 universitaires viennent de publier une lettre ouverte à Google, l'exhortant à plus de transparence.
- Les enjeux de l’initiative populaire sur les bourses d’étudesLe 14 juin, peuple et cantons diront s’ils acceptent ou non l’initiative populaire sur les bourses d’études. Le texte demande que les aides à la formation soient harmonisées au niveau fédéral. L’initiative demande aussi que l’Etat soit plus généreux avec les étudiants. Ce qui se joue autour de ce texte, ce sont les conditions d’études des jeunes Suisses et par ricochet la quantité et la qualité de la future main-d’œuvre qualifiée.
- Le marché des antiquités de conflit estimé à 2 milliards par l'UnescoLe trafic des trésors archéologiques brasse actuellement beaucoup d'argent. L'Unesco estime le commerce à l'échelle mondiale des antiquités de conflit à environ 2 milliards de francs. Si aujourd'hui le groupe Etat Islamique est pointé du doigt en Syrie, il n'est pas le seul à fournir les collectionneurs privés occidentaux friands de ces objets historiques.
- Les jeunes restent-ils plus souvent à l’aide sociale?Factuel vérifie aujourd'hui la citation de Philippe Perrenoud, conseiller d'Etat bernois en charge des affaires sociales: "On a vu l’évolution ces dix dernières années chez les jeunes qui restent trop souvent à l’aide sociale, qui ne se donnent pas suffisamment de peine pour s’intégrer au niveau formation professionnelle. C’est ce qu’on nous a dit. Moi, j’ai toujours mes petits doutes." Vrai ou faux?
- Thierry Chanard, spécialiste des mobilités innovantesLâcher le volant et se faire conduire, à un endroit déterminé, par son véhicule: ce qui était encore de lva science-fiction, il y a peu, est en train de devenir réalité. Comment s'organise cette nouvelle bataille commerciale sur les véhicules autonomes? Plus largement, vers quel type de société allons-nous?
- Présenté par Yann Amedro