Les OGM: Une chance ou un piège pour le Burkina Faso? (1/5)
La ruée vers l’or blanc.
Boho Kari est un village à quelques dizaines de kilomètres de Bobo Dioulasso, au cœur de la principale région cotonnière du Burkina Faso. Là-bas, des agriculteurs viennent de recevoir le prix du meilleur groupement de producteurs de coton, décerné par la Sofitex. Ils cultivent des semences OGM depuis 5 ans et vantent les mérites de cette technologie qui leur évite de nombreux traitements insecticides. Seul le prix du sac, trente fois plus cher que celui des semences conventionnelles, les fait grimacer. "Nous avons besoin des OGM, soutient François Traoré, ancien président de l’Union des producteurs de coton du Burkina, ce sont eux qui nous aideront à atteindre notre souveraineté alimentaire".
Boho Kari est un village à quelques dizaines de kilomètres de Bobo Dioulasso, au cœur de la principale région cotonnière du Burkina Faso. Là-bas, des agriculteurs viennent de recevoir le prix du meilleur groupement de producteurs de coton, décerné par la Sofitex. Ils cultivent des semences OGM depuis 5 ans et vantent les mérites de cette technologie qui leur évite de nombreux traitements insecticides. Seul le prix du sac, trente fois plus cher que celui des semences conventionnelles, les fait grimacer. "Nous avons besoin des OGM, soutient François Traoré, ancien président de l’Union des producteurs de coton du Burkina, ce sont eux qui nous aideront à atteindre notre souveraineté alimentaire".