Le Journal du matin
Pour notre sécurité, devons-nous laisser davantage les coudées franches au Service de renseignement de la Confédération (SRC)? Le Conseil national en débat ce lundi, à l'occasion de la réforme de la loi sur le renseignement. Un texte qui règle les tâches, mais aussi les limites et le contrôle des activités du SRC. Certains craignent pour nos libertés individuelles, c'est le cas d'Alexis Roussel, président du Parti pirate suisse. Son interview.
Le sommaire de l’émission
- Présenté par Didier Duployer
- Prévention des dérives djihadistes, l'exemple de la hotline de BerneComment lutter contre la radicalisation des jeunes? Le Conseil national en discute ce lundi dans le cadre du débat consacré à la Loi fédérale sur le renseignement. Exemple de la hotline mise en place en ville de Berne, une expérience pour l'heure unique en Suisse.
Invité: Frédéric Esposito, politologue spécialisé dans la prévention des extrémismes. - Fatwa d’imams canadiens contre le groupe Etat islamiqueDes imams canadiens ont émis une fatwa contre le groupe Etat Islamique. Ce décret religieux, rendu public mercredi dernier, vise à dissuader les jeunes musulmans de rejoindre Daech.
- De nombreux anciens champions se tournent vers l'événementiel sportifParmi les nombreuses reconversions qui s’offrent aux anciens champions, celle d’organisateur de manifestations sportives a beaucoup de succès.
- Refroidir la tête pour éviter la perte de cheveux, une efficacité controverséeCertaines chimiothérapies entraînent la perte des cheveux, un effet secondaire redouté pour ses conséquences sociales et esthétiques, qui signe la présence de la maladie. A l’heure actuelle, seul le froid permet de préserver la chevelure. Inventée il y a plus de 30 ans, la technique est rarement utilisée. Pourquoi? Invités: Odile Camelin, infirmière spécialisée à l’unité d’oncologie ambulatoire des HUG, et Pierre-Yves Dietrich, directeur du centre d’oncologie des HUG.
- Par Georges Pop et Patrick Chaboudez
- Romain Clivaz: une armée européenne, la mauvaise idée de JunkerL’Union européenne a besoin d’une armée commune, pour montrer à la Russie que lorsqu’elle parle défense de ses valeurs, c’est du sérieux! Ces propos du président de la commission ont réjoui les disciples du toujours plus d’Europe, mais affligé ceux du mieux d’Europe. Alors que la crise grecque se transforme en maladie chronique de la zone euro, que l’architecture même de la monnaie unique empêche un redémarrage à la britannique ou à l’Américaine, que le couple Berlin-Paris a pris le relais d’une politique commune fragile, sur l’Ukraine, Jean-Claude Juncker lance à la cantonade, au détour d’une interview, l’idée de relancer un vieux projet, qui touche au cœur des identités nationales. Mais aujourd’hui, l’Union a plutôt besoin de stabilité interne et externe. Et celui qui incarne cet objet politique non identifié, mi-Etat, mi-alliance, sème à nouveau le trouble dans les esprits. Ce besoin d’ouvrir de nouveaux chantiers, au lieu de consolider l’existant, rappelle une maxime de guérillero: la révolution est comme une bicyclette, quand elle n’avance pas, elle tombe! Eh bien Jean-Claude Juncker semble l’appliquer à l’Europe, quand elle n’avance, elle serait menacée de mort. Pas sûr qu’à terme cette approche soit payante. Les faits sont là, les sceptiques de l’époque ont eu gain de cause: approfondir et élargir, avec l’euro et en doublant le nombre d’Etats, a rendu l’Union difficilement gouvernable. Meilleure preuve du côté incongru de la proposition Juncker, elle a provoqué plus de haussements d’épaules et de rires jaunes, que de craintes à Moscou. Romain Clivaz
- Les références musicales du jour de Luzi Stamm- "Honky tonk women", The Rolling Stones - "Brown Sugar", The Rolling Stones - "Let it be", The Beatles
- Présenté par Valérie Droux
- Les "méchants tweets" d'ObamaLire à la télévision les tweets insultants ou sarcastiques qui leur sont adressés au quotidien? Après George Clooney et Katy Perry, c'est Barack Obama qui s'est prêté jeudi soir à ce cruel exercice sur la chaîne ABC. Mais l'équipe de communication du président des Etats-Unis a su transformer une situation désagréable en un buzz positif. Un exemple à suivre pour les politiques suisses?
- Réforme de la Loi sur le renseignement, une atteinte à la vie privée?Pour notre sécurité, devons-nous laisser davantage les coudées franches au Service de renseignement de la Confédération (SRC)? Le Conseil national en débat ce lundi, à l'occasion de la réforme de la loi sur le renseignement. Un texte qui règle les tâches, mais aussi les limites et le contrôle des activités du SRC. Certains craignent pour nos libertés individuelles, c'est le cas d'Alexis Roussel, président du Parti pirate suisse. Son interview.
- Des montres chinoises haut de gamme à BaselWorldLa grande messe de l’horlogerie BaselWorld ouvre ses portes jeudi. Les grands noms de l’horlogerie seront présents, dont certaines marques chinoises. La Chine, d’abord un marché pour les horlogers suisses, produit aussi des montres haut de gamme.
- La Suisse bat-elle des records en matière de naturalisations?Factuel revient ce lundi matin sur une déclaration du conseiller national UDC zurichois, Hans Fehr: "C’est une explosion des naturalisations. Il y a 20 ans, on en avait environ 6000 par an, maintenant, c’est environ 40'000. Au niveau européen, on est au sommet des naturalisations avec la Suède." Vrai ou faux?
- Ardavan Amir-Aslani, spécialiste du Moyen-OrientAprès Genève et Montreux, c'est à Lausanne que se retrouvent depuis dimanche John Kerry et Mohammad Javad Zarif. Les chefs des diplomaties américaine et iranienne reprennent les négociations sur le programme nucléaire controversé de Téhéran. Le principe consiste toujours à réclamer à l'Iran de renoncer à la bombe nucléaire, en échange de la levée des sanctions économiques. C'est la dernière ligne droite de ces négociations, puisque la date-butoir est fixée à la fin mars. Ardavan Amir-Aslani est avocat franco-iranien, essayiste, spécialiste du Moyen-Orient, auteur notamment de "Iran-Etats-Unis. Les amis de demain ou l'après-Ahmadinejad".
- Présenté par Sandra Viscardi