Et la vie va...

Daniel, 9 ans et demi, trouve le baiser avec la langue "dégoûtant" mais se prépare tout de même à l’expérimenter plus tard, puisque "tous les adultes le font".

Né en Afghanistan, Khalil a trouvé très gênant la première fois que sa femme brésilienne l’a embrassé dans la rue à Lausanne.

Pour Louise-Anne Bouchard, fille d’un indépendantiste québécois convaincu, son premier baiser avec un Anglais avait aussi le goût de la trahison.

Abusée enfant, Morgane dit avoir vécu son "premier baiser" quelques années après son mariage, suite à un acte de délivrance prodigué par un guérisseur.

Judith, assistante sexuelle depuis 2009 après avoir été travailleuse du sexe pendant 10 ans, n’embrasse que très rarement, sauf avec des patients handicapés dont la bouche est le seul endroit qui possède encore de la sensibilité.

En nouvelle diffusion.

Florence, médecin, nous accueille dans son cabinet quelques heures avant de prendre sa retraite. Je suis son avant-dernier patient.

Thierry nous raconte le jour où il s'est fait licencier d’une grande surface pour avoir volé des produits alimentaires périmés plutôt que de les jeter.

Après avoir subi les caprices de sa patronne, Morgane vit son dernier jour de travail comme un immense soulagement.

Quant à Christian il a travaillé toute sa vie dans la police. Il se rappelle très bien de la colère qu'il a ressentie lorsque, durant sa dernière matinée de travail, les uniformes qu'il avait porté avec fierté ont été jetés dans des poubelles.

Ael et Lena ont tous deux vécu, de manière très différentes, la honte à l’école.

Eliane a dû porter la honte terrible, il y a 70 ans, d’être une fille illégitime et que la mère battait pour cela.

Pierre Massard, suite à un accident de montagne qui l’a rendu paraplégique, a dû subir le regard des "valides" sur les "handicapés", ce qui l’a motivé à remarcher.

Philippe Theytaz a vécu les premières années de son existence dans un petit village des Alpes valaisannes. A 16 ans, il descend à "la ville" et entre dans un internat. Le choc culturel est terrible.

Andreia était enceinte jusqu'aux yeux à son mariage. Sa nuit de noce, elle l'a passée sur le canapé de sa suite d'hôtel à s'ennuyer ferme pendant que son nouveau mari faisait une fête d'enfer avec ses amis.

Jeune musulmane pratiquante, Lena imagine sa nuit de noce comme une première fois avec l'homme qu'elle aura choisi.

Pour Gabrielle, aujourd'hui 80 ans, la nuit de noce a été une plongée dans l'inconnu.

Magdalena nous parle des derniers instants souriants de son père en Roumanie.

Christa nous raconte le décès de sa mère, morte du typhus en 1945 dans un camp soviétique de Prusse orientale.

Pascale nous parle du soulagement qu’elle a ressenti lors du décès d’un père tyrannique.

Andrew nous raconte comment la mort de sa mère, à Londres, a réuni deux frères aux opinions religieuses - sur la mort justement - bien différentes.

Daniel, 9 ans et demi imagine ce qui se passera à la mort de sa maman ou de son papa.

Daniel, 9 ans et demi, trouve le baiser avec la langue "dégoûtant" mais se prépare tout de même à l’expérimenter plus tard, puisque "tous les adultes le font".

Né en Afghanistan, Khalil a trouvé très gênant la première fois que sa femme brésilienne l’a embrassé dans la rue à Lausanne.

Pour Louise-Anne Bouchard, fille d’un indépendantiste québécois convaincu, son premier baiser avec un Anglais avait aussi le goût de la trahison.

Abusée enfant, Morgane dit avoir vécu son "premier baiser" quelques années après son mariage, suite à un acte de délivrance prodigué par un guérisseur.

Judith, assistante sexuelle depuis 2009 après avoir été travailleuse du sexe pendant 10 ans, n’embrasse que très rarement, sauf avec des patients handicapés dont la bouche est le seul endroit qui possède encore de la sensibilité.