Agriculture: Peut-on produire sans chimie?
Lʹutilisation de produits phytosanitaire dans lʹagriculture nʹest pas sans lourdes conséquences sur lʹenvironnement. En particulier sur la qualité des eaux.
Mais les agriculteurs refusent dʹêtre montrés du doigt et mettent en avant les énormes efforts fournis ces 10 dernières années pour minimiser lʹimpact de leurs pratiques agricoles.
Mais ces efforts sont-ils suffisants ? Et peut-on produire aujourdʹhui sans recours sans intrants chimiques?
2'200 tonnes, cʹest le volume de produits phytosanitaires utilisé chaque année par lʹagriculture conventionnel pour produire nos denrées alimentaires. A cela il faut ajouter les produits fertilisants chimiques.
Les résidus de ces intrants sont à lʹorigine des certaines pollutions de lʹeau et des sols et nuit à la biodiversité. LʹOFEV note sur son site que "plusieurs études montrent que la contaminations des eaux par les pesticides a un effet dévastateur sur la biodiversité aquatique."
Dʹautre part il faut souligner que la politique agricole suisse a beaucoup évolué depuis les années 90. La Loi sur lʹAgriculture (LAgr) intègre les notions dʹagriculture raisonnée et de prestations écologiques requises.
En Suisse, la biodiversité ne cesse de régresser, la santé des sols et la qualité des eaux restent insatsfaisants.
Quel est la part réelle du secteur agricole dans la dégradation de lʹenvironnement et que peut-on faire?
Alors que pas moins de 4 initiatives en relation avec la production agricole ont été lancées en Suisse depuis 2014, Prise de Terre pose la question: Peut-on produire en Suisse et garantir notre souveraineté alimentaire sans produits chimiques?
Lucile Solari reçoit Claude Baehler, Président de Prometerre Vaud et producteur Natura Beef dans la région de Montreux, Joseph Masturello ingénieur agronome EPFZ et chef de Projet de "Boiron Morges", Lucas Luisoni, ingénieur agronome HEPIA et Hans-Jörg Hass, fondateur de la plateforme bio-local Le panier 2 Roues et de la toute nouvelle fondation Local Green Invest, fédération des plates-forme bio locales.
Pourtant, les agriculteurs soulignent les efforts entrepris ces 10 ou 15 dernières années pour réduire leur impact environnemental tout en maintenant la productivité.
Dʹabord, par une réduction importante des quantités de produits (-40% entre 1990 et 2005 selon les données de la Société Suisse des industries chimiques). Ensuite, par la mise en place de différents projets visant à sensibiliser les agriculteurs à la préservation de lʹenvironnement et à les encourager à optimiser leurs pratiques. Cʹest le cas par exemple avec lʹexpérience pilote du "Boiron Morges"
Mais les agriculteurs refusent dʹêtre montrés du doigt et mettent en avant les énormes efforts fournis ces 10 dernières années pour minimiser lʹimpact de leurs pratiques agricoles.
Mais ces efforts sont-ils suffisants ? Et peut-on produire aujourdʹhui sans recours sans intrants chimiques?
2'200 tonnes, cʹest le volume de produits phytosanitaires utilisé chaque année par lʹagriculture conventionnel pour produire nos denrées alimentaires. A cela il faut ajouter les produits fertilisants chimiques.
Les résidus de ces intrants sont à lʹorigine des certaines pollutions de lʹeau et des sols et nuit à la biodiversité. LʹOFEV note sur son site que "plusieurs études montrent que la contaminations des eaux par les pesticides a un effet dévastateur sur la biodiversité aquatique."
Dʹautre part il faut souligner que la politique agricole suisse a beaucoup évolué depuis les années 90. La Loi sur lʹAgriculture (LAgr) intègre les notions dʹagriculture raisonnée et de prestations écologiques requises.
En Suisse, la biodiversité ne cesse de régresser, la santé des sols et la qualité des eaux restent insatsfaisants.
Quel est la part réelle du secteur agricole dans la dégradation de lʹenvironnement et que peut-on faire?
Alors que pas moins de 4 initiatives en relation avec la production agricole ont été lancées en Suisse depuis 2014, Prise de Terre pose la question: Peut-on produire en Suisse et garantir notre souveraineté alimentaire sans produits chimiques?
Lucile Solari reçoit Claude Baehler, Président de Prometerre Vaud et producteur Natura Beef dans la région de Montreux, Joseph Masturello ingénieur agronome EPFZ et chef de Projet de "Boiron Morges", Lucas Luisoni, ingénieur agronome HEPIA et Hans-Jörg Hass, fondateur de la plateforme bio-local Le panier 2 Roues et de la toute nouvelle fondation Local Green Invest, fédération des plates-forme bio locales.
Pourtant, les agriculteurs soulignent les efforts entrepris ces 10 ou 15 dernières années pour réduire leur impact environnemental tout en maintenant la productivité.
Dʹabord, par une réduction importante des quantités de produits (-40% entre 1990 et 2005 selon les données de la Société Suisse des industries chimiques). Ensuite, par la mise en place de différents projets visant à sensibiliser les agriculteurs à la préservation de lʹenvironnement et à les encourager à optimiser leurs pratiques. Cʹest le cas par exemple avec lʹexpérience pilote du "Boiron Morges"
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Agriculture: Peut-on produire sans chimie?Lʹutilisation de produits phytosanitaire dans lʹagriculture nʹest pas sans lourdes conséquences sur lʹenvironnement. En particulier sur la qualité des eaux.
Mais les agriculteurs refusent dʹêtre montrés du doigt et mettent en avant les énormes efforts fournis ces 10 dernières années pour minimiser lʹimpact de leurs pratiques agricoles.
Mais ces efforts sont-ils suffisants ? Et peut-on produire aujourdʹhui sans recours sans intrants chimiques?
2'200 tonnes, cʹest le volume de produits phytosanitaires utilisé chaque année par lʹagriculture conventionnel pour produire nos denrées alimentaires. A cela il faut ajouter les produits fertilisants chimiques.
Les résidus de ces intrants sont à lʹorigine des certaines pollutions de lʹeau et des sols et nuit à la biodiversité. LʹOFEV note sur son site que "plusieurs études montrent que la contaminations des eaux par les pesticides a un effet dévastateur sur la biodiversité aquatique."
Dʹautre part il faut souligner que la politique agricole suisse a beaucoup évolué depuis les années 90. La Loi sur lʹAgriculture (LAgr) intègre les notions dʹagriculture raisonnée et de prestations écologiques requises.
En Suisse, la biodiversité ne cesse de régresser, la santé des sols et la qualité des eaux restent insatsfaisants.
Quel est la part réelle du secteur agricole dans la dégradation de lʹenvironnement et que peut-on faire?
Alors que pas moins de 4 initiatives en relation avec la production agricole ont été lancées en Suisse depuis 2014, Prise de Terre pose la question: Peut-on produire en Suisse et garantir notre souveraineté alimentaire sans produits chimiques?
Lucile Solari reçoit Claude Baehler, Président de Prometerre Vaud et producteur Natura Beef dans la région de Montreux, Joseph Masturello ingénieur agronome EPFZ et chef de Projet de "Boiron Morges", Lucas Luisoni, ingénieur agronome HEPIA et Hans-Jörg Hass, fondateur de la plateforme bio-local Le panier 2 Roues et de la toute nouvelle fondation Local Green Invest, fédération des plates-forme bio locales.
Pourtant, les agriculteurs soulignent les efforts entrepris ces 10 ou 15 dernières années pour réduire leur impact environnemental tout en maintenant la productivité.
Dʹabord, par une réduction importante des quantités de produits (-40% entre 1990 et 2005 selon les données de la Société Suisse des industries chimiques). Ensuite, par la mise en place de différents projets visant à sensibiliser les agriculteurs à la préservation de lʹenvironnement et à les encourager à optimiser leurs pratiques. Cʹest le cas par exemple avec lʹexpérience pilote du "Boiron Morges" - Grands Prédateurs en Suisse: Halte aux Tirs?La révision des Plan Loup et Lynx publiée par lʹOFEV le 11 janvier 2016 devrait faciliter les autorisations de tirs.
Pas dʹaccord! clament Pro Natura et le WWF pour lesquelles cette révision relève dʹune vision "à charge" des grands prédateurs.
Le 19 janvier 2016, lʹOFEV faisait connaître les nouvelles dispositions des Plan Loup et Lynx. Une adaptation rendue nécessaire pour être conforme à lʹordonnance révisée sur la chasse.
Parmi les nouveautés, un tableau permettant lʹévaluation du comportement des loups afin de justifier un abatage. Pour le lynx, le plan définit également un cadre servant à examiner des demandes dʹautorisations de tirs des cantons.
Cette adaptation de la gestion des 2 prédateurs ne satisfait pas du tout les organisations environnementales comme le WWF et Pro Natura. Elles ont fait savoir par un communiqué de presse quʹelles jugeaient ces nouvelles dispositions beaucoup trop défavorables aux 2 espèces.
"Le Plan Loup a pourconséquence que le comportement naturel de l'animal est inutilement et trop rapidement interprété comme étant dangereux", déplore Gabor Von Bethlenfalvy, spécialiste des grands prédateurs au WWF. Selon les 2 organisations, la Confédération exagère également le potentiel de risque du loup pour lʹhomme.
Avec ses mesures, la Confédération céde-t-elle aux pressions de certains chasseurs et éleveurs au dépend dʹune gestion pacifique et apaisée de la présence de ces grands prédateurs sur notre territoire ?
PDT fait le point ce matin avec Mirjam Ballmer, chef de projet "Politique de la Nature" à Pro Natura et Reinhardt Schnidrig, chef de la section Faune Sauvage et Biodiversité en forêt de lʹOFEV. - Allo la Terre!Lʹactualité vue et commentée par des rédacteurs en chefs de revues environnementales en Suisse et en Europe francophone.
Cette semaine: David Solon à propos du rapport MedTrends sur lʹétat de santé de la Méditerranée française.