Alice Zeniter : "Juste avant l’Oubli"
Une quinzaine de chercheurs se réunissent sur une île désertée des Hébrides pour un colloque international. Leur sujet d’études : l’œuvre d’un célèbre écrivain de romans noirs disparu trente ans auparavant.
Dans ce huis clos venteux va se dénouer une liaison amoureuse, bouleversée par une intense passion littéraire.
Il se nomme Galwin Donnell. Il est considéré comme le maître absolu du polar britannique. Son œuvre composée d’une dizaine de livres fait l’objet d’innombrables recherches universitaires. En ermite misanthrope, l’homme a passé les vingt dernières années de sa vie sur l’île abandonnée de Mirhalay avant de disparaître mystérieusement. Laissant un dernier roman inachevé.
Elle s’appelle Emilie. Passionnée par l’œuvre de Donnell, elle prépare une thèse sur les figures féminines dans l’œuvre de l’écrivain. A ce titre, elle est chargée d’organiser les Journées d’études internationales sur Galwin qui se tiendront à Mirhalay. Ile sanctuaire.
Le compagnon d’Emilie c’est Franck, un infirmier parisien qui n’a aucune ambition autre que de vivre paisiblement auprès de celle qu’il aime. Après trois mois de séparation forcée, il s’apprête à la rejoindre pour assister au colloque… en spectateur.
Juste avant l’Oubli est construit sur la forme bien connue du triangle amoureux. Au fil des journées studieuses, la relation entre Emilie et Franck sera peu à peu phagocytée par l’ombre de l’écrivain disparu. S’imposera alors le combat entre la survie et l’Oubli.
La jeune Alice Zeniter livre là un roman d’une grande habileté narrative. Avec malice, elle se joue des codes du roman noir en inventant de toutes pièces l’œuvre d’un auteur fictif. Selon elle, il s’agit d’un "métapolar amoureux".
Au cœur de l’affaire réside la jouissance de l’écriture, résumée par cette déclaration solennelle : la littérature est un Kama Sûtra intellectuel.
Par Jean-Marie Félix
Lectures : Stéphanie Kohler
A lire : Alice Zeniter : Juste avant l’Oubli, Editions Flammarion
Une nouvelle diffusion de l’émission du 24 novembre 2015
Dans ce huis clos venteux va se dénouer une liaison amoureuse, bouleversée par une intense passion littéraire.
Il se nomme Galwin Donnell. Il est considéré comme le maître absolu du polar britannique. Son œuvre composée d’une dizaine de livres fait l’objet d’innombrables recherches universitaires. En ermite misanthrope, l’homme a passé les vingt dernières années de sa vie sur l’île abandonnée de Mirhalay avant de disparaître mystérieusement. Laissant un dernier roman inachevé.
Elle s’appelle Emilie. Passionnée par l’œuvre de Donnell, elle prépare une thèse sur les figures féminines dans l’œuvre de l’écrivain. A ce titre, elle est chargée d’organiser les Journées d’études internationales sur Galwin qui se tiendront à Mirhalay. Ile sanctuaire.
Le compagnon d’Emilie c’est Franck, un infirmier parisien qui n’a aucune ambition autre que de vivre paisiblement auprès de celle qu’il aime. Après trois mois de séparation forcée, il s’apprête à la rejoindre pour assister au colloque… en spectateur.
Juste avant l’Oubli est construit sur la forme bien connue du triangle amoureux. Au fil des journées studieuses, la relation entre Emilie et Franck sera peu à peu phagocytée par l’ombre de l’écrivain disparu. S’imposera alors le combat entre la survie et l’Oubli.
La jeune Alice Zeniter livre là un roman d’une grande habileté narrative. Avec malice, elle se joue des codes du roman noir en inventant de toutes pièces l’œuvre d’un auteur fictif. Selon elle, il s’agit d’un "métapolar amoureux".
Au cœur de l’affaire réside la jouissance de l’écriture, résumée par cette déclaration solennelle : la littérature est un Kama Sûtra intellectuel.
Par Jean-Marie Félix
Lectures : Stéphanie Kohler
A lire : Alice Zeniter : Juste avant l’Oubli, Editions Flammarion
Une nouvelle diffusion de l’émission du 24 novembre 2015