Aperçu de Manifesta 11, la 11e Biennale européenne d'art contemporain à Zurich. [Keystone - Christian Beutler]

Avec la Manifesta 11, Zurich fait dialoguer artistes et citoyens (1/5)

Le principe de Manifesta est simple. Cette Biennale nomade jette l’ancre tous les deux ans dans un coin d’Europe différent, si possible éloigné des grands réseaux du monde de l’art contemporain. Cette année, elle s’est arrêtée à Zurich à l’occasion des 100 ans du mouvement Dada, né au Cabaret Voltaire en 1916. Près de 30 projets inédits ont vu le jour, mettant en dialogue artistes internationaux et professionnels zurichois. Ces 30 "satellites" sont à découvrir aux 4 coins de la ville, parallèlement aux expositions plus classiques à voir dans les musées de la place.

Martine Béguin a rencontré le commissaire de cette Biennale, l’artiste allemand Christian Jankowski, ainsi que quatre artistes aux projets étonnants: galerie transformée en salon de coiffure pour chiens; œuvres exposées dans une boutique de lingerie; bateau de course dialoguant avec les dessins géants; vêtements créés pour le personnel d’un hôtel de luxe. A chaque fois, l’art rencontre la société. Et il y est question d’argent, forcément. De survie. De raison de vivre. Car Manifesta a pour titre cette année: "What people do for money". Manifesta 11 est à voir à Zurich jusqu’au 18 septembre 2016.
Avec la Manifesta 11, Zurich fait dialoguer artistes et citoyens (1/5)