Christa Ludwig, mezzosoprano (1/2)
Née à Berlin, fille d’un baryton devenu ténor héroïque et d’une mezzo devenue soprano dramatique, elle prend ses premières leçons de chant avec sa mère puis s’inscrit dans les conservatoires de Francfort et Munich. En septembre 1946, elle débute au Théâtre de Francfort à dix-huit ans en campant le Prince Orlofsky de "La Chauve-Souris"; puis elle passe plusieurs saisons à Darmstadt et à Hanovre avant d’auditionner pour Karl Böhm à Vienne: aussitôt engagée, elle débute, Salle de la Redoute, le 14 avril 1955, sous les traits de Cherubino des "Noces de Figaro", alors qu’elle paraît au Festival de Salzbourg, trois mois plus tard, en Deuxième Dame de "La Flûte enchantée" et en Compositeur d’ "Ariane à Naxos".
A Vienne, elle s’impose rapidement avec Oktavian du "Chevalier à la Rose", Nicklausse des "Contes d’Hoffmann", Dorabella, Rosina et Carmen, tout en assumant, le 17 juin 1956, la création de "La Tempête" de Frank Martin sous la baguette d’Ernest Ansermet. Le 22 septembre 1958, elle débute à la Scala de Milan dans une "Missa solemnis" de Beethoven dirigée par George Szell. Entre octobre et décembre 1959, elle affronte le Lyric Opera de Chicago en Dorabella, le Met de New York, en Cherubino. A Berlin, à partir de septembre 1961, elle campe Amneris d’ "Aida", Ortrud de "Lohengrin", tandis qu’à Vienne, Herbert von Karajan lui fait aborder le soprano dramatique de la Leonore de "Fidelio".
A Vienne, elle s’impose rapidement avec Oktavian du "Chevalier à la Rose", Nicklausse des "Contes d’Hoffmann", Dorabella, Rosina et Carmen, tout en assumant, le 17 juin 1956, la création de "La Tempête" de Frank Martin sous la baguette d’Ernest Ansermet. Le 22 septembre 1958, elle débute à la Scala de Milan dans une "Missa solemnis" de Beethoven dirigée par George Szell. Entre octobre et décembre 1959, elle affronte le Lyric Opera de Chicago en Dorabella, le Met de New York, en Cherubino. A Berlin, à partir de septembre 1961, elle campe Amneris d’ "Aida", Ortrud de "Lohengrin", tandis qu’à Vienne, Herbert von Karajan lui fait aborder le soprano dramatique de la Leonore de "Fidelio".