Hervé Di Rosa parmi ses oeuvres, lors d'une exposition à Montpellier en juin 2012. [AFP - Pascal Guyot]

Hervé Di Rosa… la tête à l’envers

Hervé Di Rosa, président et fondateur du MIAM - le musée international des arts modestes de Sète - était de passage à Lausanne pour participer à la célébration des 40 ans de la Collection de l’Art Brut. Hervé Di Rosa, artiste prolifique s’il en est, pas même 60 ans et déjà 40 ans d’une carrière haute en couleurs derrière lui.

Hervé Di Rosa dont les liens – somme toute nombreux - avec la Suisse passent par Lausanne, mais aussi par Tinguely, par Sierre – où il partageait le haut de l’affiche de BD’88 avec Hugo Pratt - et déjà avant par Nice et Ben, Ben Vautier, le Suisse qui, en 1981, classe quatre jeunes diplômés des arts décoratifs de Paris (Robert Combas, Rémi Blanchard, François Boisrond et Hervé Di Rosa) dans la case: "figuration libre". Comprendre, la définition est du même BEN: 30% de provocation culturelle, 30% de libre figuration, 30% d’art brut et 10% de folie.

Et tout cela c’était avant "les arts modestes", la "marque" Hervé Di Rosa, élaborée aux 4 coins du monde dès la fin des années 80.

Une proposition de Marlène Métrailler. Réalisation Christophe Esseiva.
Hervé Di Rosa… la tête à l’envers