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Barack Obama a indiqué mardi qu'il souhaite la fermeture de la prison de Guantanamo. Mourad Benchelali, natif de Lyon en France, a été incarcéré à Guantanamo, de 2002 à 2004. Il a été arrêté au Pakistan après un séjour en Afghanistan où il se trouvait au moment du 11 septembre 2001. Il a été livré à l'armée américaine et transféré sur leur base à Cuba.
Le sommaire de l’émission
- La Maison-Blanche présente au Congrès son plan de fermeture de GuantanamoBarack Obama vient d'indiquer depuis la Maison-Blanche qu'il souhaite la fermeture de la prison de Guantanamo. En ce sens, il appuie totalement le Département de la défense qui demande au Congrès de faire le nécessaire. Or voilà, on est loin du compte. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au Congrès, démocrates et républicains sont divisés sur la fermeture de Guantanamo.
- "J'ai connu Guantanamo"Barack Obama a indiqué mardi qu'il souhaite la fermeture de la prison de Guantanamo. Mourad Benchelali, natif de Lyon en France, a été incarcéré à Guantanamo, de 2002 à 2004. Il a été arrêté au Pakistan après un séjour en Afghanistan où il se trouvait au moment du 11 septembre 2001. Il a été livré à l'armée américaine et transféré sur leur base à Cuba.
- Evacuation de la "jungle" de Calais repousséeEn France, la partie sûre de la "jungle" de Calais ne sera finalement pas évacuée ce mardi. L'ultimatum pour démanteler ce bidonville de réfugiés où vivent 3700 personnes a été repoussé. Fait rarissime, c'est une juge du tribunal de Lille qui a visité la jungle de Calais. Elle a été saisie par dix associations et 238 migrants. Sa mission était d'établir si une évacuation constituait une violation des droits fondamentaux de ces personnes. Elle rendra sa réponse demain ou jeudi. Le débat entre Amine Baghdouche, urgentiste auprès de Médecins du Monde, coordinateur général pour les missions migrants "Littoral Nord Pas-de-Calais" et Franck Dhersin, maire de la commune de Téteghem, dans la banlieue de Dunkerque.
- Johann Schneider-Amman répond à Christian Levrat: sursaut ou vulnérabilité?Le président de la Confédération, Johann Schneider-Ammann, répondait lundi soir aux critiques du président du PS. Christian Levrat dénonçait dans une interview accordée au Blick la passivité du ministre de l'Economie face aux suppressions d'emploi, avec un terme – "Johann Schneider en panne" - qui a très mal passé auprès du conseiller féréral. Comment interpréter cette offensive de communication du président de la Confédération? Le débat entre Florence Vuichard, correspondante au Palais fédéral pour l'hebdomadaire économique Bilanz et Chrystel Domenjoz, cheffe de la rubrique politique RTS.
- Le visuel mélangeant croix gammée et drapeau suisse affiché dans les garesUne croix gammée était visible cette semaine, dans deux des principales gares de Suisse. Il s'agit d'une publicité financée par des donateurs privés que les voyageurs ont pu apercevoir lundi en gare de Zurich et en gare de Genève. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces affiches font réagir.
- Brexit: le rôle de Boris Johnson face aux milieux financiers britanniquesLe ralliement du maire de Londres Boris Johnson au Brexit a secoué la Grande-Bretagne et fait plonger la livre sterling. Comment la City réagit-elle à la nouvelle sortie du très charismatique Boris Johnson? Les milieux financiers et économiques voient-ils d'un bon œil ses ambitions politiques et son envie de devenir Premier ministre? L'interview de Quentin Peel, journaliste, éditorialiste au Financial Times.
- Les relations compliquées entre le Royaume-Uni et l'Union européenneQuand on évoque les relations entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne, on parle toujours d’un couple compliqué, qui a vécu des hauts et des bas. Un élément revient sans cesse: la méfiance des Britanniques envers tout ce qui vient du continent. L'interview de Renaud Thillaye, directeur adjoint du think tank Policy Network à Londres, spécialiste des relations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni.
- La 4e révolution industrielle changera-t-elle notre rapport à la formation?L'automatisation du travail galopante dans certains secteurs est en marche et c'est très net: des emplois perdus, l'homme remplacé par des machines, d'autres retrouvés, mais le solde ne sera pas forcément en équilibre. Voilà qui pose toute une série d'enjeux pour notre avenir et notre relation au travail. La fameuse génération Y, ou la Z qui occupera le monde professionnel de demain, entretient un rapport au travail très différent des modèles classiques. Les interviews de Maxime Morand, consultant en RH et théologien, et de Stéphane Garelli, professeur d'économie à l'IMD à Lausanne.