L'art brut aujourd'hui
Il y a 40 ans, la Collection brut était baptisée par Jean Dubuffet à Lausanne. Dès les années 45, au sortir de la deuxième guerre mondiale, dans un contexte particulier où establishment, académisme, pédagogie artistique fatiguaient les élans créatifs, l'art brut avait pour avantage d'offrir une création sans "culture", sauvage, sans règles ni code, puisqu'il poussait sur des terrains hors norme, hors limites, suivant un tracé autonome dépendant seul de ces "artistes" reclus, seuls, en marge souvent emprisonnés dans des souffrances psychiques et physiques sévères.
Depuis, l'art brut a évolué, il est agréé - voire sollicité dans les grandes expositions d'art contemporain, le marché de l'art a compris la valeur et les juteuses affaires qu'on pouvait en tirer... Bref, qu'en est-il de l'art brut aujourd'hui?
Pour faire un état des lieux de cette question, Lucienne Peiry, ancienne directrice de la CAB et curatrice indépendante ainsi que professeur à l'UNIL et au Collège des humanités et Anne-Françoise Rouche, Fondatrice et directrice de La "S" Grand Atelier (en Belgique) seront au micro de Florence Grivel.
Depuis, l'art brut a évolué, il est agréé - voire sollicité dans les grandes expositions d'art contemporain, le marché de l'art a compris la valeur et les juteuses affaires qu'on pouvait en tirer... Bref, qu'en est-il de l'art brut aujourd'hui?
Pour faire un état des lieux de cette question, Lucienne Peiry, ancienne directrice de la CAB et curatrice indépendante ainsi que professeur à l'UNIL et au Collège des humanités et Anne-Françoise Rouche, Fondatrice et directrice de La "S" Grand Atelier (en Belgique) seront au micro de Florence Grivel.