La "jungle" de Calais, en France, en février 2016. [AFP - Denis Charlet]

Les échos de Vacarme

Face à la crise migratoire de l’année 2015, des camps humanitaires fermés, informels ou sécurisés, ont réapparu sur nos territoires européens. Des espaces construits dans l’urgence pour des périodes a priori courtes, mais qui finissent par durer et devenir des villes. Les villes des "indésirables", comme les appelle l’anthropologue Michel Agier.Comment construit-on un camp? À quel moment la mise en camp formelle devient-elle indispensable ? Tous les pays, même les plus riches, doivent-ils adopter cette politique migratoire de plus en plus critiquée? "Vacarme" a visité quatre camps: en France, à Calais et à Dunkerque, mais aussi à Maiduguri au Nigéria et à Dadaab au Kénya. Car cette question ne touche pas seulement l’Europe. Et loin de là.
Deux invités réagissent à des extraits de reportages diffusés durant la semaine:
Clara Lecadet, Anthropologue, chercheuse associée à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris
Céline Schmitt, porte-parole du Haut Commissariat de l'Onu aux réfugiés en France
Les échos de Vacarme