Les négociations sur la Syrie commenceront avec un peu de retard
Les négociations sur la Syrie devraient bel et bien avoir lieu à Genève dans les prochains jours, mais avec un petit retard. Pour le chef de la diplomatie suisse, Didier Burkhalter, rien ne sert de se presser. Si ces discussions ne commencent pas à la date prévue, c'est qu'il reste des choses à régler. Son interview.
Le sommaire de l’émission
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- Les négociations sur la Syrie commenceront avec un peu de retardLes négociations sur la Syrie devraient bel et bien avoir lieu à Genève dans les prochains jours, mais avec un petit retard. Pour le chef de la diplomatie suisse, Didier Burkhalter, rien ne sert de se presser. Si ces discussions ne commencent pas à la date prévue, c'est qu'il reste des choses à régler. Son interview.
- Le Forum économique mondial de Davos sert-il vraiment à quelque chose?2500 chefs d’état, de gouvernements, personnels politiques, décideurs, grands patrons, financiers, scientifiques, dignitaires religieux et même des humanitaires sont réunis à Davos. Entre sessions de travail, petits fours et rendez-vous d'affaires, ils dissèquent l'état du monde chaque année. Et il y a un débat qui n'est toujours pas tranché: Davos, est-ce que ça sert vraiment à quelque chose?
- Nouveau dérapage du leader tchétchène Ramzan KadyrovEn Russie, l’opposition est au centre d’une campagne de dénigrement lancée par Ramzan Kadyrov, lprésident de la République russe de Tchétchénie. L’homme fort de Grozny est connu pour ses dérapages. Il y a une semaine, il a affirmé que les opposants à Vladimir Poutine devaient être considérés comme des "ennemis du peuple", des mots qui rappellent les heures sombres du régime stalinien. Le leader tchétchène va jusqu’à laisser entendre qu’on devrait prescrire aux opposants l’internement psychiatrique.
- L'augmentation de la violence au Burundi inquiète l’ONULes ambassadeurs du Conseil de sécurité des Nations Unies sont arrivés jeudi à Bujumbura, capitale du Burundi. Leur ambition: persuader le gouvernement d’ouvrir un dialogue avec l’opposition et accepter le déploiement d’une force de l’Union africaine. Les violences ont déjà fait plus de 400 morts et poussé à l’exil 200'000 personnes. La crainte est désormais que cette crise dégénère en guerre civile, voire en génocide. A Bujumbura, dans les quartiers de l’opposition, la violence est quotidienne.