Michel Rime : "Hugo Pratt : La rencontre de Buenos Aires"
Octobre 1952 : le célèbre Corto Maltese, écumeur des mers, rencontre son jeune créateur Hugo Pratt dans un bar de Buenos Aires et se confie à lui.
C’est le scénario malicieux qu’a imaginé Michel Rime, journaliste et grand connaisseur de la bande dessinée, dans une nouvelle très documentée. Où tout est vrai, même si tout y est faux.
Cela fait vingt ans exactement que Hugo Pratt a définitivement mis les voiles après avoir trouvé en Suisse romande son dernier port d’attache. Une bonne raison de rendre hommage au dessinateur à travers la nouvelle qu’a publiée récemment Michel Rime. La rencontre se passe quelques années après la deuxième guerre mondiale dans la capitale argentine. Corto Maltese a 65 ans, sa fameuse tignasse noire de jais commence à blanchir, ses souvenirs à se griser. Dans un bordel du quartier portègne de La Boca, le marin découvre un jeune homme de 25 ans passablement éméché, chantant une ancienne berceuse. Il apprendra son nom : Hugo Pratt. C’est lui que Corto cherchera à rencontrer pour lui livrer ses souvenirs d’aventurier. Souvenirs que Pratt reproduira sur le papier par la suite.
Cette aventure posthume trouve son origine dans un voyage que Michel Rime a fait à Buenos Aires, sur les traces du jeune dessinateur qui y a vécu au sortir de la guerre, alors que celui-ci imposait déjà son coup de crayon et son imaginaire. Michel Rime le sait : Pratt a parfois laissé entendre qu’il a rencontré Corto Maltese pour de vrai. Il suffisait de le croire et imaginer la rencontre entre le créateur et la créature. Pour de vrai ou pour de faux. Peu importe.
Invité Michel Rime
Lectures : Michel Voïta
Musique : Daniel Perrin (bandonéon)
Mise en ondes : Jean-Marie Félix
Prise de son : Bastien Moeckli
Une nouvelle diffusion de l’émission Entre les Lignes à la Cité Festival de la Cité du 11 juillet 2015
C’est le scénario malicieux qu’a imaginé Michel Rime, journaliste et grand connaisseur de la bande dessinée, dans une nouvelle très documentée. Où tout est vrai, même si tout y est faux.
Cela fait vingt ans exactement que Hugo Pratt a définitivement mis les voiles après avoir trouvé en Suisse romande son dernier port d’attache. Une bonne raison de rendre hommage au dessinateur à travers la nouvelle qu’a publiée récemment Michel Rime. La rencontre se passe quelques années après la deuxième guerre mondiale dans la capitale argentine. Corto Maltese a 65 ans, sa fameuse tignasse noire de jais commence à blanchir, ses souvenirs à se griser. Dans un bordel du quartier portègne de La Boca, le marin découvre un jeune homme de 25 ans passablement éméché, chantant une ancienne berceuse. Il apprendra son nom : Hugo Pratt. C’est lui que Corto cherchera à rencontrer pour lui livrer ses souvenirs d’aventurier. Souvenirs que Pratt reproduira sur le papier par la suite.
Cette aventure posthume trouve son origine dans un voyage que Michel Rime a fait à Buenos Aires, sur les traces du jeune dessinateur qui y a vécu au sortir de la guerre, alors que celui-ci imposait déjà son coup de crayon et son imaginaire. Michel Rime le sait : Pratt a parfois laissé entendre qu’il a rencontré Corto Maltese pour de vrai. Il suffisait de le croire et imaginer la rencontre entre le créateur et la créature. Pour de vrai ou pour de faux. Peu importe.
Invité Michel Rime
Lectures : Michel Voïta
Musique : Daniel Perrin (bandonéon)
Mise en ondes : Jean-Marie Félix
Prise de son : Bastien Moeckli
Une nouvelle diffusion de l’émission Entre les Lignes à la Cité Festival de la Cité du 11 juillet 2015