Miel d’Oku, l’or blanc du Cameroun
Dans le nord-ouest du Cameroun, au coeur de la forêt Kilum Ijim sur le Mont Oku, des apiculteurs produisent l'un des meilleurs miel au monde, le miel blanc d'Oku.
Sa production est un vecteur de préservation de lʹenvironnement et dʹéquité sociale.
Fruit d'un savoir-faire ancestral spécifique à cette zone montagneuse et d'un écosystème unique, le miel dʹOku est produit selon une méthode très spécifique; les ruches, faites de matériaux naturels, sont colonisées dans la vallée puis déposées à une étape intermédiaire pour que le abeilles s'acclimatent. Puis elles sont transportées à pied à plus de 2600m dʹaltitude, au milieu d'essences précieuses et variées.
Reconnu pour sa finesse gustative, ses vertus médicinales et son lien étroit avec le terroir local, c'est l'un des trois premiers produits africains à avoir reçu en 2013 le label "Indication Géographique Protégée" (IGP) mis en place par l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD). Les deux autres produits labellisés IGP sont le poivre de Penja du Cameroun et le café Ziama-Macenta de Guinée.
Equivalente à une AOP (Appellation d'Origine Protégée), cette démarche récente en Afrique vise à valoriser des produits de niche pour assurer de meilleurs revenus aux petits producteurs organisés collectivement, booster l'export, créer des emplois et encourager de bonnes pratiques environnementales.
Justement, à Oku, la valorisation de l'apiculture avec des méthodes raisonnées est un vecteur essentiel de préservation de la forêt Kilum-Ijim, fragilisée par des feux de brousse, du braconnage d'espèces rares, des chèvres indisciplinées qui mangent les jeunes pousses. Plus les villageois récoltent les fruits du miel blanc d'Oku, plus ils sont incités à protéger l'écosystème unique dont il est issu.
Certes le miel blanc d'Oku et le poivre de Penja, labellisés IGP, représentent une goutte d'eau dans la politique agricole du Cameroun centrée sur l'export massif de la banane et du cacao. Mais dans ce pays où l'agriculture représente 22% du PIB, fait vivre 2 personnes sur 3 mais manque d'attrait auprès des jeunes, diversifier les approches et valoriser le monde rural est un enjeu majeur.
Un reportage de Cerise Maréchaud.
Sa production est un vecteur de préservation de lʹenvironnement et dʹéquité sociale.
Fruit d'un savoir-faire ancestral spécifique à cette zone montagneuse et d'un écosystème unique, le miel dʹOku est produit selon une méthode très spécifique; les ruches, faites de matériaux naturels, sont colonisées dans la vallée puis déposées à une étape intermédiaire pour que le abeilles s'acclimatent. Puis elles sont transportées à pied à plus de 2600m dʹaltitude, au milieu d'essences précieuses et variées.
Reconnu pour sa finesse gustative, ses vertus médicinales et son lien étroit avec le terroir local, c'est l'un des trois premiers produits africains à avoir reçu en 2013 le label "Indication Géographique Protégée" (IGP) mis en place par l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD). Les deux autres produits labellisés IGP sont le poivre de Penja du Cameroun et le café Ziama-Macenta de Guinée.
Equivalente à une AOP (Appellation d'Origine Protégée), cette démarche récente en Afrique vise à valoriser des produits de niche pour assurer de meilleurs revenus aux petits producteurs organisés collectivement, booster l'export, créer des emplois et encourager de bonnes pratiques environnementales.
Justement, à Oku, la valorisation de l'apiculture avec des méthodes raisonnées est un vecteur essentiel de préservation de la forêt Kilum-Ijim, fragilisée par des feux de brousse, du braconnage d'espèces rares, des chèvres indisciplinées qui mangent les jeunes pousses. Plus les villageois récoltent les fruits du miel blanc d'Oku, plus ils sont incités à protéger l'écosystème unique dont il est issu.
Certes le miel blanc d'Oku et le poivre de Penja, labellisés IGP, représentent une goutte d'eau dans la politique agricole du Cameroun centrée sur l'export massif de la banane et du cacao. Mais dans ce pays où l'agriculture représente 22% du PIB, fait vivre 2 personnes sur 3 mais manque d'attrait auprès des jeunes, diversifier les approches et valoriser le monde rural est un enjeu majeur.
Un reportage de Cerise Maréchaud.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Miel d’Oku, l’or blanc du CamerounDans le nord-ouest du Cameroun, au coeur de la forêt Kilum Ijim sur le Mont Oku, des apiculteurs produisent l'un des meilleurs miel au monde, le miel blanc d'Oku.
Sa production est un vecteur de préservation de lʹenvironnement et dʹéquité sociale.
Fruit d'un savoir-faire ancestral spécifique à cette zone montagneuse et d'un écosystème unique, le miel dʹOku est produit selon une méthode très spécifique; les ruches, faites de matériaux naturels, sont colonisées dans la vallée puis déposées à une étape intermédiaire pour que le abeilles s'acclimatent. Puis elles sont transportées à pied à plus de 2600m dʹaltitude, au milieu d'essences précieuses et variées.
Reconnu pour sa finesse gustative, ses vertus médicinales et son lien étroit avec le terroir local, c'est l'un des trois premiers produits africains à avoir reçu en 2013 le label "Indication Géographique Protégée" (IGP) mis en place par l'Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) avec le soutien de l'Agence française de développement (AFD). Les deux autres produits labellisés IGP sont le poivre de Penja du Cameroun et le café Ziama-Macenta de Guinée.
Equivalente à une AOP (Appellation d'Origine Protégée), cette démarche récente en Afrique vise à valoriser des produits de niche pour assurer de meilleurs revenus aux petits producteurs organisés collectivement, booster l'export, créer des emplois et encourager de bonnes pratiques environnementales.
Justement, à Oku, la valorisation de l'apiculture avec des méthodes raisonnées est un vecteur essentiel de préservation de la forêt Kilum-Ijim, fragilisée par des feux de brousse, du braconnage d'espèces rares, des chèvres indisciplinées qui mangent les jeunes pousses. Plus les villageois récoltent les fruits du miel blanc d'Oku, plus ils sont incités à protéger l'écosystème unique dont il est issu.
Certes le miel blanc d'Oku et le poivre de Penja, labellisés IGP, représentent une goutte d'eau dans la politique agricole du Cameroun centrée sur l'export massif de la banane et du cacao. Mais dans ce pays où l'agriculture représente 22% du PIB, fait vivre 2 personnes sur 3 mais manque d'attrait auprès des jeunes, diversifier les approches et valoriser le monde rural est un enjeu majeur.
Un reportage de Cerise Maréchaud. - Le printemps des abeillesAvec le printemps, les abeilles mellifères vont sortir de leur courte hibernation. Plusieurs dangers les attendent.
Les propriétaires de jardins peuvent les aider à passer ce cap délicat.
Le printemps, cʹest la saison des abeilles. Cʹest aussi celle des amateurs de jardinage, qui vont commencer leur premières plantations. Et dans lʹagriculture conventionnel,le ce sont les épandages de pesticides qui vont commencer!
Selon un communiqué dʹApiservice, ce sont 17 suspicions dʹintoxications aigües qui ont été récencés en Suisse en 2015. Pour une bonne part dʹentre elles, la responsabilité des néonicotinoïdes ne fait aucun doute.
La période est dʹautant plus délicate quʹoutre les pièges de lʹagriculture conventionnelle, les abeilles domestiques, mais aussi sauvages, vont avoir besoin dʹune offre diversifiées en pollens pour pouvoir nourrir le Couvain. Pour les aider, les propriétaires de jardin peuvent avoir un rôle à jouer. Entretenir les saules, par exemple, les buissons, les arbres et les arbustes est un sacré coup de pouce pour les aider à trouver leur nourriture.
Lucile Solari reçoit Mélanie Grandjean, biologiste à la Société Romande dʹApiculture (SAR). - Allo la Terre !vue et commentée par des rédacteurs en chefs de revues environnementales en Suisse et en Europe francophone.
Cette semaine, Julien Perrot, fondateur et rédacteur en chef de la revue "La Salamandre", évoque les menaces qui pèsent sur le Lynx dans l'Arc jurassien.