Le 12h30
A la veille du sommet entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, la situation s’enlise au poste-frontière d'Idomeni, à la frontière entre la Grèce et la Macédoine. Les migrants continuent de passer, et sont de plus en plus nombreux à venir s’entasser dans les camps à proximité de la frontière.
Le sommaire de l’émission
- Le débat sur un deuxième tube aux Rangiers est relancé dans le JuraAlors que le peuple suisse acceptait il y a une semaine la construction d’un deuxième tunnel au Gothard, les autorités jurassiennes vont devoir se déterminer sur une motion déposée par un élu du PLR.
- La Suisse accueillera près de 600 requérants d'asile en provenance de GrèceLes personnes concernées sont principalement des Syriens, précise ce dimanche le Secrétariat d'Etat pour les migrations (SEM), dans l'hebdomadaire NZZ Am Sonntag. La Confédération entend ainsi participer au programme européen de répartition des réfugiés.
- Situation préoccupante à Idomeni, où le flux migratoire ne tarit pasA la veille du sommet entre l'Union européenne (UE) et la Turquie, la situation s’enlise au poste-frontière d'Idomeni, à la frontière entre la Grèce et la Macédoine. Les migrants continuent de passer, et sont de plus en plus nombreux à venir s’entasser dans les camps à proximité de la frontière.
- Le gouvernement slovaque confronté à une impasse politiqueAprès l'Irlande et l'Espagne, c'est la Slovaquie qui risque de passer de longues semaines à former un gouvernement. Samedi, le Premier ministre sortant, Robert Fico, a remporté les élections législatives, mais a perdu sa majorité.
- L'acquisition d'un pigment ultra-noir par Anish Kapoor crée la polémiqueL'artiste Anish Kapoor a fait l'acquisition cette semaine du "Vantablack", un pigment ultra-absorbant utilisé dans certaines de ces créations présentées à travers le monde. La démarche, inédite, provoque la colère du monde artistique.
- Langage totalitaire: l'inquiétude de Boris CyrulnikBoris Cyrulnik a "la rage de comprendre". Il s'inquiète de la montée d'un langage totalitaire. Il prend la parole parce que "le négationnisme est intolérable". Il renaît, il exploite les tragédies arabes. L'islamophobie prend de l'ampleur. Le neuropsychiatre analyse l'engrenage qui mène à la haine de l'autre, il parle de contagion. Les musulmans jouent-ils le rôle de bouc émissaires? L'analogie avec les années 1930 revient souvent dans le discours public. Elle alimente les peurs et les populismes. Est-elle pertinente? Ou nous aveugle-t-elle?