On en parle
Pour réduire les frais d’assurance maladie, les Suisses optent le plus souvent pour le modèle médecin de famille. Le principe: en échange d’un rabais de prime, l’assuré s’engage à consulter un généraliste reconnu par sa caisse avant toute visite chez un spécialiste. Mais notre enquête le montre: chaque caisse a sa propre définition du médecin généraliste. Certaines les reconnaissent tous, d’autres sont très restrictives. Et les médecins ignorent le plus souvent qu'ils ne sont pas reconnus par certaines caisses, rendant difficile, pour les patients, de choisir le bon assureur. Contactés, les assureurs les plus restrictifs expliquent refuser les généralistes qui sont au bénéfice d’une spécialisation. Une pratique pourtant condamnée en 2015 par le Tribunal fédéral. Eclairage juridique avec Jean-Emmanuel Rossel, avocat à Morges, au micro d'Yves-Alain Cornu.
Le sommaire de l’émission
- Assurances "médecin de famille" à géométrie variablePour réduire les frais d’assurance maladie, les Suisses optent le plus souvent pour le modèle médecin de famille. Le principe: en échange d’un rabais de prime, l’assuré s’engage à consulter un généraliste reconnu par sa caisse avant toute visite chez un spécialiste. Mais notre enquête le montre: chaque caisse a sa propre définition du médecin généraliste. Certaines les reconnaissent tous, d’autres sont très restrictives. Et les médecins ignorent le plus souvent qu'ils ne sont pas reconnus par certaines caisses, rendant difficile, pour les patients, de choisir le bon assureur. Contactés, les assureurs les plus restrictifs expliquent refuser les généralistes qui sont au bénéfice d’une spécialisation. Une pratique pourtant condamnée en 2015 par le Tribunal fédéral. Eclairage juridique avec Jean-Emmanuel Rossel, avocat à Morges, au micro d'Yves-Alain Cornu.
- Une association veut combattre les traitements médicaux inutilesLes organisations de médecins, de patients et de consommateurs s'unissent pour lutter contre les traitements médicaux inutiles. Elles ont créé dans ce but l’association faîtière "Smarter medicine", pour sensibiliser le public et les politiques aux traitements qui devraient être discutés avant d’être administrés. Jusqu’à 30% des traitements médicaux effectués en Suisse seraient en effet inutiles et potentiellement dangereux, selon les protagonistes de la nouvelle association. Joy Demeulemeester, responsable politique de la Fédération Romande des Consommateurs (FRC) – partie prenant de "Smarter medicine" – s’en explique au micro de Philippe Girard.
- Le CardioTest pour prévenir des risques cardio-vasculairesPour ses 50 ans d’existence, la Fondation Suisse de Cardiologie distribue 5000 CardioTests aux personnes de cinquante ans et plus. Ce test est habituellement vendu à toutes et tous dans certaines pharmacies. Il a pour but de déterminer les facteurs de risque cardio-vasculaire individuels. Roger Darioli, membre de la commission Information et prévention de la Fondation Suisse de Cardiologie, explique à Théo Chavaillaz quel est l’intérêt de ce CardioTest, même pour les personnes âgées de moins de cinquante ans.