Comment garder la langue vivante ?

"Sʹil est un diagnostic qui me semble sʹimposer avec évidence, ce nʹest assurément pas celui de la "crise" ou de "lʹaustérité": lʹemploi de ces vocables indique surtout notre emprisonnement dans les rets désuets de représentations éculées. Tout se passe en effet comme si cʹétaient nos lexiques, nos terminologies et nos nomenclatures qui étaient caducs".
Myriam Suchet dirige le Centre d'études québécoises à la Sorbonne Nouvelle à Paris. Intéressée par les questions d'hétérolinguisme, sa recherche s'est élargie aux conditions d'une pensée libre et productive au sein de l'université. Au micro de David Christoffel, elle revient sur son livre Indiscipline ! aux éditions Nota Bene.