Des réticences envers le projet de "Parc naturel périurbain"
La forêt du Jorat, le plus grand massif forestier du plateau suisse, a pour ambition de devenir en 2020, le deuxième "Parc naturel périurbain" de Suisse, après celui de Sihlwald à Zurich.
Ce projet de "Parc naturel périurbain", selon le sens prévu par la Confédération, a pour objectif de faire coexister harmonieusement deux exigences: préserver les atouts environnementaux de la forêt dans une zone centrale tout en mettant en valeur ses richesses économiques, culturelles et de loisirs dans une zone de transition.
Ce sont donc 4km2 qui seraient protégés de toute activité humaine afin de préserver la biodiversité. Seuls les promeneurs, sur les chemins, pourront s’y rendre et observer la nature livrée à elle-même. Dans le reste de la forêt, l’idée est de favoriser les activités didactiques, ludiques et de détente pour la population de la région, soit plus 1,5 million de visiteurs par an.
Mais certains acteurs, notamment de la filière du bois, voient la création de ce parc d’un mauvais oeil.
Il craignent notamment un certain manque à gagner si on leur enlève ces quelques m2 de forêt expoitable.
En 2019, ça sera aux Communes de décider si ce parc Naturel Périurbain doit voir le jour.
Anouck Merz a rencontré Roland Rapin, garde forestier à Villars Tiercelin et Sophie Chanel, cheffe de projet du "Parc naturel périurbain".
Ce projet de "Parc naturel périurbain", selon le sens prévu par la Confédération, a pour objectif de faire coexister harmonieusement deux exigences: préserver les atouts environnementaux de la forêt dans une zone centrale tout en mettant en valeur ses richesses économiques, culturelles et de loisirs dans une zone de transition.
Ce sont donc 4km2 qui seraient protégés de toute activité humaine afin de préserver la biodiversité. Seuls les promeneurs, sur les chemins, pourront s’y rendre et observer la nature livrée à elle-même. Dans le reste de la forêt, l’idée est de favoriser les activités didactiques, ludiques et de détente pour la population de la région, soit plus 1,5 million de visiteurs par an.
Mais certains acteurs, notamment de la filière du bois, voient la création de ce parc d’un mauvais oeil.
Il craignent notamment un certain manque à gagner si on leur enlève ces quelques m2 de forêt expoitable.
En 2019, ça sera aux Communes de décider si ce parc Naturel Périurbain doit voir le jour.
Anouck Merz a rencontré Roland Rapin, garde forestier à Villars Tiercelin et Sophie Chanel, cheffe de projet du "Parc naturel périurbain".
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreAllô la terre !: Céline Prior de Terre & Nature
Dossier:Des réticences envers le projet de "Parc naturel périurbain"
Chronique:La Minute Nature de Julien Perrot - Des réticences envers le projet de "Parc naturel périurbain"La forêt du Jorat, le plus grand massif forestier du plateau suisse, a pour ambition de devenir en 2020, le deuxième "Parc naturel périurbain" de Suisse, après celui de Sihlwald à Zurich.
Ce projet de "Parc naturel périurbain", selon le sens prévu par la Confédération, a pour objectif de faire coexister harmonieusement deux exigences: préserver les atouts environnementaux de la forêt dans une zone centrale tout en mettant en valeur ses richesses économiques, culturelles et de loisirs dans une zone de transition.
Ce sont donc 4km2 qui seraient protégés de toute activité humaine afin de préserver la biodiversité. Seuls les promeneurs, sur les chemins, pourront s’y rendre et observer la nature livrée à elle-même. Dans le reste de la forêt, l’idée est de favoriser les activités didactiques, ludiques et de détente pour la population de la région, soit plus 1,5 million de visiteurs par an.
Mais certains acteurs, notamment de la filière du bois, voient la création de ce parc d’un mauvais oeil.
Il craignent notamment un certain manque à gagner si on leur enlève ces quelques m2 de forêt expoitable.
En 2019, ça sera aux Communes de décider si ce parc Naturel Périurbain doit voir le jour.
Anouck Merz a rencontré Roland Rapin, garde forestier à Villars Tiercelin et Sophie Chanel, cheffe de projet du "Parc naturel périurbain". - La Minute nature de Julien PerrotLe journaliste naturaliste le plus hyperactif de Suisse romande sʹest récemment lancé dans la création dʹune chaîne YouTube: laminutenature.net.
Fidèle à sa philosophie, le créateur et rédacteur en chef de la revue "La Salamandre" se filme dans un coin de nature proche, pour des rencontres insolites avec faune et flore des lieux.
Une nouvelle aventure qui a déjà en moins dʹun an trouvé son public avec plus de 10'000 abonnés et 750'000 vues.
Fort de ce succès, Julien Perrot publie aujourdʹhui la version papier de cette démarche vidéo " la Minute Nature, Ca se passe près de chez vous ", aux éditions La Salamandre bien sûr ! - Allô la terre !L’actualité vue et commentée par des rédacteurs en chefs de revues environnementales de Suisse et d’Europe francophone.
Aujourd’hui, Céline Prior rédactrice en chef adjointe de "Terre et Nature" nous parle du lièvre d'Europe dont les effectifs ont massivement diminué au cours de ces dernières années (au contraire du lapin de Pâques).