Ramuz, passé, présent et avenir (1/5)
Naguère auteur considérable de la littérature en Suisse romande, au point d’avoir éclipsé quelques confrères, C. F. Ramuz demeure 70 ans après sa mort un écrivain ancré dans des lieux spécifiques: sa Lausanne natale, le canton de Vaud et la montagne valaisanne.
Trop longtemps restreint à une écriture régionaliste, son œuvre a trouvé place depuis plusieurs décennies dans la francophonie, et ses romans ont même été intégrés dans la Bibliothèque de La Pléiade chez Gallimard grâce à plusieurs chercheurs romands sous la conduite de Doris Jakubec. S’il n’est plus possible de le lire aujourd’hui comme hier, parions que sa postérité ne passera pourtant pas par le purgatoire.
En marge du 70e anniversaire de la mort de Charles Ferdinand Ramuz, "Helvetica" dans "La Matinale" d’Espace 2 lui consacre toute une semaine littéraire…
Sous le signe du tragique
On ne présente pas Charles Ferdinand Ramuz aux Romands, mais sans doute n’est-il pas inutile d’éclairer son œuvre considérable sous un nouveau jour, en la débarrassant de la pensée conservatrice de son auteur et en lui rendant tout son potentiel novateur par son langage si singulier, rythmé, oralisé.
Par Gilles Hausammann et Christian Ciocca.
Nouvelle diffusion du 22 mai 2017.
Trop longtemps restreint à une écriture régionaliste, son œuvre a trouvé place depuis plusieurs décennies dans la francophonie, et ses romans ont même été intégrés dans la Bibliothèque de La Pléiade chez Gallimard grâce à plusieurs chercheurs romands sous la conduite de Doris Jakubec. S’il n’est plus possible de le lire aujourd’hui comme hier, parions que sa postérité ne passera pourtant pas par le purgatoire.
En marge du 70e anniversaire de la mort de Charles Ferdinand Ramuz, "Helvetica" dans "La Matinale" d’Espace 2 lui consacre toute une semaine littéraire…
Sous le signe du tragique
On ne présente pas Charles Ferdinand Ramuz aux Romands, mais sans doute n’est-il pas inutile d’éclairer son œuvre considérable sous un nouveau jour, en la débarrassant de la pensée conservatrice de son auteur et en lui rendant tout son potentiel novateur par son langage si singulier, rythmé, oralisé.
Par Gilles Hausammann et Christian Ciocca.
Nouvelle diffusion du 22 mai 2017.