Auguste Cheval: "Les Corps glorieux"
Ils se nomment Cervoisier, Edmond et Pierre, ils sont coursiers à Lausanne. Au cours dʹune soirée festive très arrosée, ils lancent lʹidée de se rendre en train à Istambul, dʹy acheter sur le marché une trentaine de kilos de tabac à un prix imbattable, puis de faire le voyage en sens inverse, à vélo, en traversant les petites routes des Balkans.
Un périple jalonné de moments de grâce où lʹeffort rend aux corps leur majesté première, émaillé aussi de rencontres humaines parfois mystérieuses.
Le tout est porté par une langue tonique et vigoureuse. A chaque contour de phrase (parfois pris à la corde), le lecteur se sent emporté par un formidable élan poétique au souffle vital.
Une belle révélation littéraire que ce jeune coursier Vaudois! Lui qui a pris pour nom de plume celui du facteur Cheval, en hommage à cet homme habité par une foi créatrice capable déplacer les tas de pierres.
Par Jean-Marie Felix
A lire: Auguste Cheval: "Les Corps glorieux", Editions de la Marquise
Un périple jalonné de moments de grâce où lʹeffort rend aux corps leur majesté première, émaillé aussi de rencontres humaines parfois mystérieuses.
Le tout est porté par une langue tonique et vigoureuse. A chaque contour de phrase (parfois pris à la corde), le lecteur se sent emporté par un formidable élan poétique au souffle vital.
Une belle révélation littéraire que ce jeune coursier Vaudois! Lui qui a pris pour nom de plume celui du facteur Cheval, en hommage à cet homme habité par une foi créatrice capable déplacer les tas de pierres.
Par Jean-Marie Felix
A lire: Auguste Cheval: "Les Corps glorieux", Editions de la Marquise