Lundi 12 juin: un chevreuil joue à cache-cache dans la région de Reitwein, dans l'est de l'Allemagne. [Keystone - Patrick Pleul/DPA]

Daniel Cherix: cohabitation entre ville et chevreuils

Zones de tranquillité en montagne prévues en hiver et indiquées sur les cartes. Elles permettent à bon nombre d’oiseaux de ne pas être dérangés. Mais on ne s’est pas encore posé la question de savoir ce qui se passait sur le plateau suisse. Chez les animaux sauvages, dans nos forêts et surtout les forêts à proximité des villes, les réactions aux perturbations sont, par exemple, l’accroissement de la vigilance (animal sous stress), la modification des comportements territoriaux, etc… donc ces influences physiologiques et une sécrétion de l’hormone de stress qui peut avoir une influence sur la reproduction. Une grande étude a été menée dans la région zurichoise sur une quinzaine de chevreuils. Les résultats montrent que d’une manière générale il y a 3 zones de perturbations : faible, moyenne et grande. Les modifications du comportement sont très claires : les chevreuils déplacent leur activité en fin de journée, ils doivent augmenter leur territoire, par ex. Que peut-on faire : redéfinir des zones de tranquillité et les zones de déplacements des humains.
Daniel Cherix: cohabitation entre ville et chevreuils