L'Orchestre de la Suisse romande, un alerte centenaire, avec la participation de François Hudry, historien de l'OSR 3/4

Malgré un âge plus que respectable, l'OSR conserve à nos yeux cette part de "fragilité" d'une institution encore jeune. Pendant les 50 premières années de son règne sous la direction de son fondateur, Ernest Ansermet, l'orchestre a connu de nombreuses vicissitudes et au début des années 30, il fut même menacé de disparition.
En compagnie de François Hudry, l'un des meilleurs connaisseurs de l'histoire de l'OSR, ce sont 4 facettes qui sont décrites et qui définissent les particularités uniques de cette formation.
Dans la fosse du Grand Théâtre
S'il est une activité importante qu'Ansermet accepta de confier à d'autres instances, c'est bien celle d'un orchestre d'opéra. Ansermet n'était pas un chef de fosse et la direction du Grand Théâtre était seule habilitée à choisir les chefs de de ses productions. Néanmoins, Ansermet s'est trouvé à diriger quelques ouvrages qu'il chérissait particulièrement comme, entre autres: Pelléas et Mélisande Debussy.
Par Jean-Pierre Amann