Un champignon hallucinogène, psylosybe. [Fotolia - balakleypb]

La chronique de Kurt Hostettmann: les champignons hallucinogènes

On se concentre sur le genre psilosybe qui était déjà utilisé à l’époque des Aztèques. Sous nos contrées pousse au mois d’octobre, le psilosybe semilanceata, pour autant que le taux d’humidité soit élevé. Il est interdit en Suisse depuis janvier 2002. Ces champignons contiennent des substances psychotropes qui provoquent surtout des hallucinations visuelles. Leur consommation présente de grands risques pour les personnes déprimées et paranoïaques. Il y a également un risque de confusion lors de la cueillette, car ces champignons psychotropes ressemblent à certains champignons toxiques. La surdose provoque des tendances suicidaires. Ces champignons ont pourtant des potentiels thérapeutiques car ils réduisent l’anxiété et luttent contre la dépression. La psilocybine permet également de lutter contre le stress posttraumatique. Ce sont des stades expérimentaux, à ce jour il n’existe pas encore de médicaments. La truffe magique est à la mode maintenant, hélas. Si le champignon ne peut pas sortir de terre, le mycélium durcit dans la terre. On parle de sclérote. Et ce sclérote ressemble fortement aux truffes. Aux Pays-Bas elle il est en vente libre mais attention aux achats sur internet.
La chronique de Kurt Hostettmann: les champignons hallucinogènes