La revue de presse
Par Sandra Zimmerli. Avec le kiosque de Thierry Fischer.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- La revue des unesPar Antoine Droux
- La vie en trompe-lʹœil du génial faussaireLes musées du monde entier pourraient bien être remplis de faux tableaux. Il faut dire que certains faussaires sont des maîtres en la matière, comme Alin Marthouret, qui a peint un grand nombre de faux Monet, Derain, Gauguin, Utrillo. Après avoir écoulé adroitement ses contrefaçons sur le marché de lʹart, purgé sa peine de prison, travaillé comme un des plus grands copistes de France, il mène une carrière dʹartiste tout ce quʹil y a de plus honnête en Ardèche. Extrait de lʹémission Vacarme diffusée le 5 mars 2018 sur La 1ère. Par Anouck Merz.
- Isabelle Huppert : "Actrice, on a souvent un sentiment dʹimposture""Eva", le nouveau film de Benoît Jacquot est sorti mercredi dans les salles. Isabelle Huppert y joue Eva, une mystérieuse prostituée de luxe qui envoûte un jeune écrivain incarné par Gaspard Ulliel. Benoît Jacquot et Isabelle Huppert ont tourné six films ensemble depuis les années 80 ("Villa Amalia", "LʹEcole de la chair"). Dans Vertigo sur La 1ère, lʹactrice évoquait le 6 mars 2018 sa relation de fidélité au metteur en scène. Par Raphaele Bouchet.
- ArchivesIl a osé dévoiler le genou de la femme en 1962. André Courrèges aurait eu 95 ans ce 9 mars 2018. L'occasion de réentendre ce couturier, présenté comme le père de la minijupe et du pantalon au féminin. Véronique Raboud - de l'équipe de rts.ch/archives - a choisi deux sons: l'un daté de 1967, l'autre de 1976.
- Tatouages : ne pas faire nʹimporte quoiAvec son corps presque entièrement recouvert de tatouages, plusieurs piercings sur le visage, Elise Favre ne passe pas inaperçue. Depuis presque 10 ans, elle est tatoueuse. Elle évoque son regard sur le métier, ce que signifie pour elle un tatouage, les demandes parfois étranges de ses clients et quelques conseils pour les jeunes, qui pourraient être tentés de faire nʹimporte quoi. Par Maya Chollet.
- Le journal des sportsPar Laurent Bastardoz.
- Signature : la guerre des sexes est (bientôt) finie37 ans que ça dure. 37 ans quʹautour du 8 mars et par la coïncidence dʹun débat parlementaire se repose la question de lʹégalité salariale entre hommes et femmes. 37 ans que les acteurs de cette comédie politique rejouent leur rôle sans en changer une syllabe.
Dans le rôle du justicier, le mouvement féministe veut ériger en norme le contrôle des employeurs, par eux-mêmes dʹabord, puis par des contrôleurs et des contrôleurs de contrôleurs.
Dans le rôle du méchant de service, le patronat fait le boulot: contrôler, cʹest surveiller et surveiller cʹest le contraire dʹentreprendre. Fermez le ban.
Entre les deux camps, une convergence, nouvelle, tiens! Lʹécart de salaire entre hommes et femmes nʹest pas de 18 % - statistique officielle - mais de 8 ou 10 %. Car il y a des causes rationnelles, et même justifiables à cet écart: la maternité, la rupture de carrière, la disponibilité.
Reste donc 8 à 10 %. Seuil apparement incompressible. Cʹest la boîte noire de lʹégalité, là où clapotent la bête machiste, les pesanteurs culturelles...
Certes. Mais il y a peut-être autre chose qui remonte aux années 60 et 70 du siècle passé. Cʹest lʹépoque de lʹaugmentation régulière des salaires. Cʹest aussi lʹépoque de lʹentrée massive des femmes sur le marché du travail. Pour elles, une formidable émancipation autant quʹun piège.
Car si elles ont dʹabord occupé les métiers les moins valorisés, au fil du temps, grâce à leur formation, les femmes ont accédé à toutes les professions. Un aubaine pour le système libéral. On appelle ça une armée de réserve. Car le travail féminin fut bel et bien et objectivement une nouvelle et féroce concurrence pour les hommes qui occupaient alors lʹessentiel des emplois les mieux payés. Effet garanti : lʹaugmentation des salaires a précisément cessé à lʹaube des années 90. Cʹest là quʹa résidé le piège.
Alors, 8 à 10 % dʹécart cʹest trop. Arrivera pourtant un jour où les salaires entre sexes seront alignés, sans doute plutôt vers le bas. Car entretemps le capitalisme a trouvé dʹautres moyens pour faire pression sur les salaires. Cela sʹappelle, selon les dénominations et les points de vue, la mondialisation ou la libre circulation de la main-dʹoeuvre.
Par Michel Zendali.
Chaque semaine, un regard pertinent ou impertinent sur notre société et son actualité. - La sélectionLes temps forts des de la RTS sélectionnés par les journalistes de RTS.ch. Dans la chronique On nous dit rien de La Matinale (La 1ère), un incident de télévision qui en dit long sur la prise en main des médias par le pouvoir égyptien. Dans la chronique Ici la Suisse de cette même Matinale de La 1ère, un pas de côté au Salon de lʹAuto avec les chevaux furieux des fans de Ford Mustang. Dans lʹémission Dans la tête de… (RTS Un), le témoignage dʹune Neuchâteloise en grande précarité financière. Enfin dans 3ème mi-temps (Couleur 3), le tout récent médaillé de bronze des Jeux olympiques en curling Valentin Tanner explique comment il en est arrivé à travailler dans un club échangiste de Genève. Retrouvez presque toutes ces émissions dans leur intégralité dans Play RTS. Une chronique préparée cette semaine par Alexandre Chatton, de lʹéquipe dʹédition de RTS.ch.
- 6h-9h, les chroniqueusesDeuxième film de la série RTS "Ondes de choc", "Sirius" de Frédéric Mermoud explore le massacre de lʹOrdre du Temple solaire en se demandant si ce drame survenu en 1994 révèle aussi une part (sombre) de notre inconscient collectif et de nos peurs existentielles. Par Pascal Bernheim.
Peut-on sʹaffranchir de son origine sociale ? Dans "Le beau monde" (Ed. Albin Michel), Laure Miyun Croset répond à la question par une satire qui se déroule sur une journée qui devait être festive : un mariage huppé mais … sans la mariée ! Par Geneviève Bridel.
La voiture : cet obscur objet de désir. Elle pollue, fait du bruit, coûte cher, mais n'en finit pas de faire rêver et de fasciner. A l'occasion du 88e Salon International de l'Automobile à Genève, Anne Laure Gannac se demande : de quel amour la voiture est-elle le nom ? - La revue de pressePar Sandra Zimmerli. Avec le kiosque de Thierry Fischer.
- Levée de rideau sur les journalistesPour fêter les 20 ans de leur quotidien, les journalistes du Temps se donnent en spectacle pour une représentation théâtrale unique dans le cadre du FIFDH à Genève le vendredi 16 mars 2018. Une formule audacieuse et éphémère pour raconter lʹactualité autrement sous la forme dʹun Live Magazine. Avec Florence Martin-Kessler, metteuse en scène et productrice de Live Magazine.
- La petite enfance biberonnée aux écransDe nombreux spécialistes de la petite enfance sont formels : avant trois ans, les écrans, ça ne sert à rien. Pourtant, dès le début de la grossesse, puis lors des premiers jours, puis de lʹallaitement, puis des premiers pas, les bébés sont confrontés à notre nouvelle société numérique. Avec quel impact sur leur développement ? Cʹest lʹun des thèmes qui sera développé le 17 mars 2018 à Genève à lʹoccasion des 20 ans du Centre Brazelton Suisse. Chronique : Théo Chavaillaz et Bastien Confino. Invitée : Nadia Bruschweiler-Stern, pédiatre et pédopsychiatre, médecin consultante aux HUG et directrice du centre Brazzelton Suisse, basé à la clinique des Grangettes.