Patron sans bureau
En Suisse, lʹemployé de bureau a droit à une surface de travail de 7m2. Cʹest le minimum légal fixé par la loi fédérale sur le travail. Dans la réalité, la surface moyenne par employé est de 15m2. Et la tendance est à la baisse depuis 15 ans selon un sondage du cabinet immobilier "AMI international ". Et certains patrons sʹen moquent ! Ils se passent tout simplement de bureau personnel. Cʹest le cas de Christian Brunier, directeur général et nomade des SIG, les services industriels genevois (1700 employés). Par Xavier Bloch.
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- La revue des unesPar Laurence Difélix
- Frédéric Ciriez: "BettieBook"Au XXIe siècle, le monde culturel et le monde littéraire sont devenus une véritable industrie. Un monde où il faut produire toujours plus et à toujours plus petit coût. Cette réalité crue est au centre du dernier roman de Frédéric Ciriez "BettieBook" (Ed. Gallimard) qui raconte la rencontre entre un critique littéraire au Monde des Livres, Stéphane Sorge - presque quadra, insomniaque et désespéré - qui doit multiplier les piges pour sʹen sortir et Bettie, une jeune booktubeuse de 22 ans. Interview de Frédéric Ciriez diffusée le mardi 20 février 2018 dans Versus/lire sur Espace 2. Par Linn Lévy.
- Jean Teulé, à mort la danseJean Teulé est lʹauteur dʹune quinzaine de romans parus aux éditions Julliard. Il publie "Entrez dans la danse"qui se déroule au XVIe siècle et qui retrace un fait historique lors duquel des centaines de Strasbourgeois, pris d'hystérie collective, dansèrent sans s'arrêter pendant deux mois, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Interview de Jean Teulé diffusée le lundi 19 février 2018 dans Vertigo sur La 1ère. Par Christine Gonzalez.
- Archives
- Patron sans bureauEn Suisse, lʹemployé de bureau a droit à une surface de travail de 7m2. Cʹest le minimum légal fixé par la loi fédérale sur le travail. Dans la réalité, la surface moyenne par employé est de 15m2. Et la tendance est à la baisse depuis 15 ans selon un sondage du cabinet immobilier "AMI international ". Et certains patrons sʹen moquent ! Ils se passent tout simplement de bureau personnel. Cʹest le cas de Christian Brunier, directeur général et nomade des SIG, les services industriels genevois (1700 employés). Par Xavier Bloch.
- Le journal des sportsEn direct des Jeux Olympiques de PyeongChang.
- Signature : les dopés et les hypocritesÇa devait arriver et cʹest arrivé. Dans les premiers jours des Jeux Olympiques de Pyongcheang, un patineur japonais a été exclu des jeux pour avoir pris un produit diurétique considéré comme masquant. Deuxième épisode peu après… un joueur de hockey sur glace slovène fut contrôlé positif à un broncho-dilatateur. Au début de cette semaine… un Russe cette fois, joueur de curling (ne riez pas) aurait pris une substance qui accroît la vascularisation du cœur. Mais comment ça? Un Russe ? Lui dont le pays a été officiellement banni des Jeux après les révélations de Sotchi sur un dopage dʹétat ? Et qui évoluait donc sous la bannière des athlètes olympiques de Russie, celle des bons élèves certifiés ? Mais quel scandale mon bon monsieur ! Quel scandale…
Ce furent, schématiquement résumés, les commentaires que lʹon a pu lire et entendre ces derniers jours dans les médias et au bistrot du coin.
Et si le scandale nʹétait pas là ? Mais plutôt dans lʹhypocrisie coupable dont les spectateurs et organisateurs de sport continuent de faire preuve ? Pardon, mais un athlète dʹélite convaincu de dopage est un parfait non-événement. Non pas quʹils soient tous dopés, certains choisissent de ne pas le faire, mais le biais de lʹaugmentation artificielle des performances est consubstantiel à lʹesprit de compétition. Prétendre le contraire est au mieux un vœu pieu, au pire une volonté marketing ou politique dʹinjecter de la vertu là où elle ne peut pas être. Regardez ! Nous attrapons les tricheurs, nous faisons passer un message positif… balivernes… car combien de ces tricheurs entre guillemets nʹont-ils pas été attrapés ou protégés par les fédérations ?
Il faut une fois pour toutes en finir avec ce système type miroir aux alouettes, qui nous donne à voir un flicage permanent des sportifs, des contrôles pas toujours fiables et des excuses bidon. La limite ne devrait pas être celle - très arbitraire - de la loi antidopage, mais celle de la santé. Contrôlons très précisément les produits qui mettent en danger les athlètes, surveillons les doses, les provenances, le mode dʹinjection… quitte, oui, à interdire certaines substances. Mais arrêtons de punir celles et ceux qui participent à ces jeux du cirque dont nous sommes les spectateurs complices.
Ou alors… autre piste… partons vivre dans cette petite région isolée du nord de la Malaisie, où des chercheurs suédois ont récemment découvert une nouvelle tribu dans laquelle la violence entre personnes est bannie, et ou les parents encouragent leurs enfants à ne pas faire de compétition. Leur langage, jamais entendu jusque-là ne comporte pas de mots pour loi, tribunal, voler, acheter et vendre.
On peut rêver ?
Par Simon Matthey-Doret - La sélectionLes temps forts des de la RTS sélectionnés par les journalistes de RTS.ch. Dans Vacarme (La 1ère), un policier de la Brigade genevoise des mineurs regarde une vidéo plutôt violente trouvée sur le téléphone portable dʹun adolescent… Dans A Bon Entendeur (RTS Un), la mise en garde dʹun avocat lorsque lʹon se fait démarcher par téléphone. Sur la page Facebook dʹInfrarouge, lʹanimateur Alexis Favre inaugure une nouvelle rubrique, celle de "La question qui fâche", où lʹémission répond directement au public. Dans Mise au point (RTS Un), une famille dʹAméricains moyens témoigne après avoir acheté un bunker. Enfin dans Tribu (La 1ère), une spécialiste des toilettes, Simone Scoatarin, explique lʹorigine inattendue de lʹexpression : "Comment allez-vous ? ". Retrouvez presque toutes ces émissions dans leur intégralité dans Play RTS. Une chronique préparée cette semaine par Alexandre Chatton, de lʹéquipe dʹédition de RTS.ch
- 6h-9h, les chroniqueusesEn 1818 naissait au Brésil Nova Friburgo, grâce aux 2000 Suisses qui y ont afflué, fuyant la misère chez eux. Passeurs sans pitié, hostilité locale, adaptation pénible sont au cœur d'"Un aller simple pour Nova Friburgo" (Ed. Faim de siècle), livre dʹHenrique Bon, descendant de migrants helvétiques. Par Geneviève Bridel.
Les minorités sauveront-elles Hollywood ? Alors que "Wonder Woman" a séduit le public en mettant (enfin) une femme au centre de l'action, "Black Panther" montre qu'il ne faut pas forcément être blanc pour sauver le monde. Par Pascaline Sordet.
Mai 68, c'était il y a 50 ans ! Dans "La France dʹhier" (Ed. Stock), Jean-Pierre Le Goff plonge dans ses souvenirs pour raconter l'enfance des étudiants montés aux barricades. Un point de vue qui éclaire les raisons dʹune révolte. Par Lisbeth Koutchoumoff. - La revue de pressePar Sandra Zimmerli. Avec le kiosque de Thierry Fischer.
- Les limites de la représentationLe photographe Olivier Lovey vient dʹêtre primé par le Swiss Photo Award. Le Valaisan formé à lʹécole de photographie de Vevey travaille notamment sur les limites de la représentation par des photographies "impossibles" composées dʹincrustations dʹimages dans lʹimage. Avec Olivier Lovey, photographe.
- Les jeux vidéo entrent à lʹécoleEt si les jeux vidéo permettaient dʹacquérir les compétences scolaires plus efficacement et agréablement que les vieux manuels ? Alors que, dʹun côté, parents et enseignants craignent le surdosage dʹécrans chez les enfants, de lʹautre côté, des pédagogues réfléchissent aux usages constructifs des jeux vidéo à lʹécole. Visualisation en trois dimensions, apprentissage de la coopération, exercice de réflexes, immersion historique participative, compétences émotionnelles, débrouillardise et créativité sont les domaines que ces nouveaux outils vidéoludiques cherchent à développer. Chronique : Tristan Miquel et Catherine Erard. Invitée : Florence Quinche, philosophe et professeure à la HEP Vaud.