Jean Prodʹhom: "Novembre"
Début novembre. Deux circonstances, une retraite précipitée et lʹagonie de S., lʹami qui choisit dʹaller vers la mort dans la solitude, lancent le narrateur dans le paysage. Loin de lʹagitation du monde. Aller apprivoiser la mort. Un sac, où juste lʹessentiel. A pied. Direction le nord. "Une vie ne suffirait pas à comprendre le paysage". Le marcheur fouille le décor, ses traces, ses blessures. Sonder les replis du terrain, la nature et le passé pour mieux appréhender le présent. En quête dʹapaisement. Dans la foulée, surgissent les souvenirs, les mots des auteurs nourriciers. "Novembre, cʹest un nom qui sent la vanille et les feux de brindilles, un poème de fin de saison", écrit encore Jean Prodʹhom.
Par Marlène Métrailler
Lectures: Frédéric Lugon
A lire: Jean Prodʹhom: "Novembre", Editions dʹautre part
Par Marlène Métrailler
Lectures: Frédéric Lugon
A lire: Jean Prodʹhom: "Novembre", Editions dʹautre part