Clint Eastwood durant le tournage de "Le bon, la brute et le truand" de Sergio Leone.
Produzioni Europee Associati / Collection ChristopheL
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Image re-téléchargée le 27.12.19 [AFP - Produzioni Europee Associati / Collection ChristopheL]

Le bon, la brute et le truand (Il buono, il brutto, il cattivo), Sergio Leone, 1966

Aujourdʹhui dans Travelling, il y a ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Nous, nous creusons. Et par la même occasion, nous plongeons dans lʹhistoire dʹun western spaghetti de Sergio Leone "Le bon, la brute et le truand" (Il buono, il brutto, il cattivo), sorti en 1966.
Ce film est la référence absolue en matière de renouveau du genre "western". Sergio Leone tourne avec ses acteurs fétiches, Clint Eastwood en tête, le troisième volet dʹune trilogie du dollar commencée par "Pour une poignée de dollars", en 1964.
Dans "Le bon, la brute et le truand" il est aussi question dʹargent, la poursuite de 200ʹ000 dollars-or en pleine guerre de Sécession. On assiste donc à lʹincursion de la grande Histoire dans les petits tracas personnels de ces bandits américains.
Pour son film, Sergio Leone multiplie les figurants, sʹinvente un tournage pharaonique en plein désert espagnol, sʹadjoint une partie de lʹarmée franquiste, fait sauter un pont et engage son vieux pote dʹécole Ennio Morricone pour une des plus magnifiques partitions jamais écrites pour le cinéma.
Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef se partagent la vedette de ce western pas comme les autres.

Références:
Anne et Jean LHASSA, Ennio MORRICONE, biographie, éditions Favre, 1989
Jean-Baptiste THORET, Sergio Leone, Collection Grands Cinéastes, Le Monde et les Cahiers du Cinéma, 2007
Noël SIMSOLO, Clint Eastwood, Un passeur à Hollywood, Cahiers du Cinéma, auteurs 2003
Le bon, la brute et le truand (Il buono, il brutto, il cattivo), Sergio Leone, 1966