Paysans de montagne
On dit de lui qu’il est le principal lobbyiste des régions de montagnes à Berne. Le directeur du SAB (Groupement Suisse pour les régions de montagne) et conseiller national (affilié PDC) valaisan Thomas Egger est l’invité d’Altitudes. Il nous expliquera que ces régions sont les principales victimes de la mondialisation et de la libéralisation, et qu’elles méritent d’être mieux soutenues par la Confédération.
Depuis une trentaine dʹannées, à Evolène, Marius Pannatier se lève à lʹaube, fêtes et dimanches compris, pour sʹoccuper de ses bêtes, quarante vaches de la race dʹHérens à qui il voue une affection profonde et une admiration qui lʹest tout autant. Il aime à dire quʹil ne se lèverait pas si facilement sʹil possédait dʹautres types de vaches, car celles-ci, si belles et intelligentes, le lui rendent bien au moment des combats de reines. Mais, si la passion, transmise jusquʹici de père en fils, est toujours intacte, la vie dʹun paysan de montagne semble de plus en plus difficile. Dans la vallée, ils ne sont plus que trente à exercer ce métier, alors quʹautrefois, chaque famille avait du bétail, principale source de subsistance. Aujourdʹhui, pour sʹen sortir, en dehors des paiements directs, le paysan de montagne doit multiplier ses activités, sur les pistes de ski, sur certains chantiers… Autant dire que les journées sont longues pour ces hommes et ces femmes qui continuent bien malgré tout de défendre et de valoriser cette profession et, à travers elle, toute une région. Un reportage de Virginie Brawand.
Depuis une trentaine dʹannées, à Evolène, Marius Pannatier se lève à lʹaube, fêtes et dimanches compris, pour sʹoccuper de ses bêtes, quarante vaches de la race dʹHérens à qui il voue une affection profonde et une admiration qui lʹest tout autant. Il aime à dire quʹil ne se lèverait pas si facilement sʹil possédait dʹautres types de vaches, car celles-ci, si belles et intelligentes, le lui rendent bien au moment des combats de reines. Mais, si la passion, transmise jusquʹici de père en fils, est toujours intacte, la vie dʹun paysan de montagne semble de plus en plus difficile. Dans la vallée, ils ne sont plus que trente à exercer ce métier, alors quʹautrefois, chaque famille avait du bétail, principale source de subsistance. Aujourdʹhui, pour sʹen sortir, en dehors des paiements directs, le paysan de montagne doit multiplier ses activités, sur les pistes de ski, sur certains chantiers… Autant dire que les journées sont longues pour ces hommes et ces femmes qui continuent bien malgré tout de défendre et de valoriser cette profession et, à travers elle, toute une région. Un reportage de Virginie Brawand.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreOn dit de lui qu’il est le principal lobbyiste des régions de montagnes à Berne. Le directeur du SAB (Groupement Suisse pour les régions de montagne) et conseiller national (affilié PDC) valaisan Thomas Egger est l’invité d’Altitudes. Il nous expliquera que ces régions sont les principales victimes de la mondialisation et de la libéralisation, et qu’elles méritent d’être mieux soutenues par la Confédération.
Depuis une trentaine dʹannées, à Evolène, Marius Pannatier se lève à lʹaube, fêtes et dimanches compris, pour sʹoccuper de ses bêtes, quarante vaches de la race dʹHérens à qui il voue une affection profonde et une admiration qui lʹest tout autant. Il aime à dire quʹil ne se lèverait pas si facilement sʹil possédait dʹautres types de vaches, car celles-ci, si belles et intelligentes, le lui rendent bien au moment des combats de reines. Mais, si la passion, transmise jusquʹici de père en fils, est toujours intacte, la vie dʹun paysan de montagne semble de plus en plus difficile. Dans la vallée, ils ne sont plus que trente à exercer ce métier, alors quʹautrefois, chaque famille avait du bétail, principale source de subsistance. Aujourdʹhui, pour sʹen sortir, en dehors des paiements directs, le paysan de montagne doit multiplier ses activités, sur les pistes de ski, sur certains chantiers… Autant dire que les journées sont longues pour ces hommes et ces femmes qui continuent bien malgré tout de défendre et de valoriser cette profession et, à travers elle, toute une région. Un reportage de Virginie Brawand. - La chronique de Marc DecreyLe tourisme polaire: c'est tendance!
Alors que le débat sur le réchauffement climatique fait rage, la glace est à la mode et le tourisme polaire en plein boom, avec une croissance annuelle de 10 à 20% selon les régions. Cette année plus d'un million et demi de personnes feront "le voyage de leur vie", vivront une "aventure arctique à la conquête du Pôle Nord" ou découvriront "l'Antarctique, le paradis" si l'on en croit les slogans des brochures des voyagistes spécialisés.
Ce tourisme de croisière est-il la dernière plaie qui s'abat sur ces régions fragiles ou une aubaine pour des populations en mal de développement économique? Si la question est manichéenne, la réponse est nettement plus nuancée.