Isabelle Raboud-Schuele - une enfance protestante à Crans-Montana
Isabelle Raboud-Schuele est ethnologue, aujourdʹhui directrice du Musée gruérien de Bulle. Femme dʹaction et de recherche, entreprenante, elle suit un parcours immergé dans les questions de patrimoine, de patois, de musées, de traditions régionales. La pomme nʹest pas tombée loin de lʹarbre puisque ses parents étaient de célèbres dialectologues.
Elle a créé le Musée de la vigne et du vin à Sierre-Salquenen, puis a été conservatrice à lʹAlimentarium de Vevey.
Depuis 2006, au Musée gruérien de Bulle, elle renoue avec un domaine familier lié aux questions agricoles, alimentaires, patrimoniales et rurales, mais avec la même la conscience de "n'être pas d'ici", celle quʹavait sa famille en Valais. Cela signifie observer, mais avec un respect et une distance en plus, car un peu extérieure quand même.
De cette expérience de distance-différence, elle a gardé une forte sensation d'être bien d'ici mais sans être liée par des racines verticales, plutôt de manière flottante et dynamique.
1/5: Dʹaprès ce que sa mère lui a raconté, le premier mot prononcé par Isabelle Raboud-Schuele aurait été "trax". La station est en effet en plein essor dans ces années 1960. Ce goût pour lʹobservation sʹaffirme très vite et sera plus tard au cœur de sa formation dʹethnologue. Être une enfant protestante dans une région majoritairement catholique, ça laisse aussi des empreintes, lʹimpression de ne pas appartenir à des racines liées à un terroir, à une famille. Ces réflexions vont traverser toute lʹexistence dʹIsabelle Raboud-Schuele et vont forger son identité.
Elle a créé le Musée de la vigne et du vin à Sierre-Salquenen, puis a été conservatrice à lʹAlimentarium de Vevey.
Depuis 2006, au Musée gruérien de Bulle, elle renoue avec un domaine familier lié aux questions agricoles, alimentaires, patrimoniales et rurales, mais avec la même la conscience de "n'être pas d'ici", celle quʹavait sa famille en Valais. Cela signifie observer, mais avec un respect et une distance en plus, car un peu extérieure quand même.
De cette expérience de distance-différence, elle a gardé une forte sensation d'être bien d'ici mais sans être liée par des racines verticales, plutôt de manière flottante et dynamique.
1/5: Dʹaprès ce que sa mère lui a raconté, le premier mot prononcé par Isabelle Raboud-Schuele aurait été "trax". La station est en effet en plein essor dans ces années 1960. Ce goût pour lʹobservation sʹaffirme très vite et sera plus tard au cœur de sa formation dʹethnologue. Être une enfant protestante dans une région majoritairement catholique, ça laisse aussi des empreintes, lʹimpression de ne pas appartenir à des racines liées à un terroir, à une famille. Ces réflexions vont traverser toute lʹexistence dʹIsabelle Raboud-Schuele et vont forger son identité.