Le journal des bistrots romands "Micro" menacé de disparition
Les responsables de lʹassociation du journal Micro ont envisagé de fermer boutique ces dernières semaines. Cʹest quʹaprès une suspension immédiate de lʹhebdomadaire au début du semi-confinement, lʹavenir nʹest pas rose: les autorités recommandent en effet aux lieux publics et aux entreprises de ne plus mettre de journaux papier à disposition, que lʹon parle de bistrots ou de salle dʹattente. Basé sur un concept de partage dès le départ (faible tirage où chaque exemplaire est lu par le plus grand nombre de personnes) Micro cherche donc des solutions pour survivre à la crise. Interrogé par Antoine Droux, Fabien Feissli, le président de lʹassociation Micro avoue: "sans soutien financier dʹun mécène ou dʹune grande entreprise, sans nos abonnés, nous ne pourrons pas continuer éternellement".
Le sommaire de l’émission
- Émission entière
- Le futur sera GlauqueGlauque, gardez ce nom en tête. Cʹest une des révélations du rap francophone. Ces jeunes Belges viennent de sortir leur premier EP. Cinq titres au total qui évoluent entre hip hop, chanson et électronique lancinante. Louis Lemage, de Glauque, répond aux questions de Michel Masserey
- Il est des hommes qui se perdront toujoursRebecca Lighieri est le pseudo dʹEmmanuelle Bayamack-Tam, une des romancières françaises les plus singulières dʹaujourdʹhui. Sous ce nom-là, elle signe des textes centrés sur la violence et le meurtre. Son nouveau roman " Il est des hommes qui se perdront toujours ", publié aux éditions POL, se déroule à Marseille, dans les quartiers nord. Entre un terrain vague où vivent des gitans sédentarisés et une cité. grandit Karel, le narrateur, avec sa sœur et son frère. Et Karel raconte son enfance maltraitée sous la coupe dʹun père violent. Plus quʹun roman noir, lʹautrice signe un texte politique et une ode à la liberté, où il est question de refus des assignations et des héritages nocifs. Emmanuelle Bayamack-Tam est au micro de Sylvie Tanette.
- Le journal des bistrots romands "Micro" menacé de disparitionLes responsables de lʹassociation du journal Micro ont envisagé de fermer boutique ces dernières semaines. Cʹest quʹaprès une suspension immédiate de lʹhebdomadaire au début du semi-confinement, lʹavenir nʹest pas rose: les autorités recommandent en effet aux lieux publics et aux entreprises de ne plus mettre de journaux papier à disposition, que lʹon parle de bistrots ou de salle dʹattente. Basé sur un concept de partage dès le départ (faible tirage où chaque exemplaire est lu par le plus grand nombre de personnes) Micro cherche donc des solutions pour survivre à la crise. Interrogé par Antoine Droux, Fabien Feissli, le président de lʹassociation Micro avoue: "sans soutien financier dʹun mécène ou dʹune grande entreprise, sans nos abonnés, nous ne pourrons pas continuer éternellement".
- Du stand-up en live 2.0Règles sanitaires obligent, la salle carougeoise du Caustic Comedy Club propose un show en live avec des spectateurs venus… sur tablette. Ça rigole chaque soir en 4G, sur place et sur Youtube avec Bruno Peki, Wary Nichen et Alexandre Kominek. Reportage de Thierry Sartoretti.
- "La contre-culture domestiquée", sous la direction de Luca Pattaroni, MétisPressesL'ouvrage collectif "La contre-culture domestiquée" interroge la place de la contre-culture, de la subversion par l'art, dans nos quotidiens et dans les villes contemporaines. Une place déjà faiblissante qui est aujourd'hui encore davantage fragilisée dans ce contexte de pandémie, comme l'explique Luca Pattaroni, qui a dirigé l'ouvrage, au micro de Linn Levy.