graffiti dans la ruelle de Paraisópolis, Sao Paulo, Brésil. [RTS - Sarah Cozzolino]

Point de fuite: au Brésil: la criminalisation du funk des favelas

Au Brésil, le funk est considéré comme une activité criminelle. Les adeptes de ce style de musique et de cette culture sont majoritairement noir.e.s, jeunes, et originaires de favelas. Un profil dans le viseur de la police: en 2019, elle a tué plus de 2500 personnes à Rio de Janeiro et São Paulo. La plupart des victimes vivaient dans des favelas. Cʹest dans ces quartiers pauvres quʹont lieu les "baile funk", grandes fêtes populaires, à ciel ouvert, où les participant.e.s se rendent au péril de leur vie. Comme le 1er décembre 2019 dans le ʹʹbaile funkʹʹ de la favela Paraïsopolis à São Paulo, où lʹirruption des forces de lʹordre a provoqué la mort de 9 jeunes.
Reportage: Sarah Cozzolino
Réalisation: Didier Rossat
Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Photo: "Combien devront encore mourir avant que cette guerre ne se termine ?" graffiti en hommage aux victimes, peint dans la ruelle de Paraisópolis à Sao Paulo où sont morts 9 jeunes dans la nuit du 1er décembre 2019.
Point de fuite: au Brésil: la criminalisation du funk des favelas