Réfugiés du Haut-Karabagh à Erevan. [DR - Shant Khatcherian]

Point de fuite: Mon arme cʹest la musique!

Cʹétait fin septembre 2020, l'Arménie et l'Azerbaïdjan rentraient à nouveau en conflit, d'abord lors de combats au sol et de bombardements au Karabagh, puis à la frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Ce qui a contraint des milliers de femmes, d'enfants et de vieilles personnes à fuir les combats pour se rendre dans différentes villes d'Arménie, notamment à Erevan. Et cʹest là, dans la capitale arménienne que Sevana Tchekarian a décidé d'ouvrir les portes de son école de musique à ces enfants réfugiés pour qu'ils apprennent ou pratiquent un instrument de musique. Il faut dire que cette musicienne franco-arménienne, membre du groupe "Medz Bazar", avec des musiciens arméniens et turcs, a toujours conçu la musique comme un vecteur de lien social. Mais est-ce possible en temps de guerre? Comment la musique aide les réfugié.e.s à survivre?
Reportage: Constance Léon
Réalisation: Rodolphe Bauchau
Production: Muriel Mérat et Christophe Canut
Photo: Tout est bon pour faire de la musique et retrouver le sourire, même en temps de guerre! Réfugié.e.s du Haut-Karabagh, Erevan, Arménie
Point de fuite: Mon arme cʹest la musique!