Génération COVID, une jeunesse qui s’engage?

Les étudiant.e.s sont en détresse! Depuis plus d’une année, ils et elles étudient dans leur chambre en suivant les cours derrière leurs écrans. Plus le droit de se rencontrer pour échanger, ni de faire la fête. Une autre pandémie, invisible, les guette: la déprime. Mais comment rendre ce mal visible ? Et comment continuer à créer du lien en cette période ? Certain.e.s ont trouvé des moyens (virtuels) pour aider les autres à exprimer leur souffrance, à se sentir moins seul.e.s.

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Que faire de son temps quand on ne fait rien, justement ? Réfléchir, prendre conscience des inégalités, repenser le monde et s’engager à le changer. Ludovic s’est mis au service des plus précaires et des laissés-pour-compte en distribuant des repas à Genève. Quant à Hugo et Jérémy, ils ont créé, à Neuchâtel, l’association Altera Vita et fabriquent une bière avec un objectif zéro déchet.

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Depuis la pandémie, les jeunes s’intéressent davantage à la politique. À gauche comme à droite, toutes les sections jeunes des partis ont vu leurs effectifs exploser en 2020 et 2021. Quel rôle a joué la crise du coronavirus dans cette envie de s’engager ? À l’heure où les mouvements citoyens attirent beaucoup de jeunes, pourquoi choisir la voie classique pour militer ?

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Depuis l’arrivée du Covid, beaucoup de groupes et de mouvements citoyens se sont créés pour manifester contre les mesures sanitaires. Pourquoi ces jeunes sont-ils déçu.e.s et que reprochent-ils aux politicien.ne.s ? D’autres mouvements citoyens nés avant la pandémie, comme la Grève du climat, ont repris le combat. Entre complotistes et militant.e.s pour la planète, aucun point commun, sinon l’intime conviction que le changement passe par la rue.

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La pandémie a eu sur la culture des effets dévastateurs. Beaucoup de jeunes se sont retrouvés bloqués dans leur créativité et n’ont pas reçu les aides promises par l’État. Comment se réinventer et créer autrement, toujours avec le coronavirus dans un coin de son esprit ? Pendant la crise, certain.e.s ont décidé de s’engager pour une nouvelle forme de culture, plus locale, moins énergivore, et plus respectueuse des artistes.

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