Laurence Bonvin, photographe valaisanne. [M. Danner - M. Danner]

A voix haute - La photographe Laurence Bonvin dans les entrailles d’un glacier souffrant

Plus de glaciers à la fin de ce siècle, c'est la prédiction pessimiste des scientifiques. Du glacier d'Aletsch, le plus grand des Alpes, il ne restera peut-être que des fragments. Comme une mémoire enfouie. Des traces. Ces étendues de glace majestueuses et imposantes se sont transformées en corps fragiles et menacés. Comment sensibiliser à cette fonte inexorable? Et si l'art, les artistes étaient plus efficaces que les discours? La photographe valaisanne Laurence Bonvin, qui vit entre Berlin et la Suisse où elle enseigne à l’ECAL, propose au public un film et des images étonnantes du glacier d’Aletsch. A voir sur son site internet (laurencebonvin.ch) et actuellement au Kunsthaus de Zurich. C’est aussi un livre, Aletsch Negative, publié par la galerie Le Manoir à Martigny.
A voix haute - La photographe Laurence Bonvin dans les entrailles d’un glacier souffrant