Au Liban, le calvaire des Kafala
Le système du Kafala, au Liban, permet, depuis les années 1970, l’exploitation de centaines de milliers d’employées de maison asiatiques et africaines, peu payées et corvéables à merci. Elles seraient aujourd'hui plus de 300.000 pour 5 millions d'habitants.
Ce système d'importation de main d’œuvre à bas prix est institutionnalisé au pays du cèdre. Par extension, le terme « Kafala » est aussi devenu la manière de dénommer ces femmes étrangères qui travaillent dans des familles libanaises, souvent 7 jours sur 7, une quinzaine d'heures par jour, pour quelques centaines de dollars par mois. Des travailleuses qui, depuis la crise économique au Liban, ne sont souvent même plus payées. Beaucoup rêvent désormais de rentrer au pays, épuisées par la maltraitance, les violences et le racisme qu'elles subissent au quotidien.
Première diffusion dans l'émission Point de fuite (RTS - La Première) du 8 février 2021.
Reportage : Noé Pignède
Réalisation : Jérôme Nussbaum
Production : Muriel Mérat et Christophe Canut
Ce système d'importation de main d’œuvre à bas prix est institutionnalisé au pays du cèdre. Par extension, le terme « Kafala » est aussi devenu la manière de dénommer ces femmes étrangères qui travaillent dans des familles libanaises, souvent 7 jours sur 7, une quinzaine d'heures par jour, pour quelques centaines de dollars par mois. Des travailleuses qui, depuis la crise économique au Liban, ne sont souvent même plus payées. Beaucoup rêvent désormais de rentrer au pays, épuisées par la maltraitance, les violences et le racisme qu'elles subissent au quotidien.
Première diffusion dans l'émission Point de fuite (RTS - La Première) du 8 février 2021.
Reportage : Noé Pignède
Réalisation : Jérôme Nussbaum
Production : Muriel Mérat et Christophe Canut