Barbara Polla, la polyvaillante
Il y a quelques années, celle qui fut médecin, politicienne, chercheuse, aujourd’hui plus que jamais galeriste, curatrice d’art, professeur de mode à la HEAD, porteuse d’un projet culturel au cœur de Perama, ville grecque pas loin d’Athènes, écrivit un livre, - car elle aussi auteure et poétesse -, intitulé Femme hors norme, paru chez Odile Jacob en 2017. Hors norme, un titre qui va bien à cette libre penseuse, «collectionneuse d’âmes » dit-elle, curieuse, enthousiaste, engagée, à l’écoute.
Cette femme qui aura éternellement 69 ans vient d’une famille inspirante: une mère artiste-peintre, un père professeur d’allemand adorant la Grèce, l’étymologie, la culture. A17 ans, elle et ses deux frères vont vivre une année en Grèce avec leurs parents: se gorgeant de rencontres de toutes sortes, Barbara Polla renforce sa conviction qu’elle aime apprendre et s’engager.
Son cheminement est animé par cette soif, par cette nécessité de partager, de faire des liens, de grandir au travers d’expériences très diverses qui mises ensemble forment une cohérence que l’on suit épisode après épisode.
Mère de quatre filles, contre le mariage mais pour le mariage pour tous, experte en immunologie, férue d’art vidéo, passionnée par ce que les artistes racontent au travers de leurs œuvres, Barbara Polla embrasse large et aime se mettre au diapason du monde à sa façon, hors norme.
Aujourd’hui, la galerie Analix forever - qui fête ses 30 ans cette année- est sise dans la maison familiale de Barbara Polla, à Chêne-Bourg, près de Genève, lieu de création, de résidence, de vie, de galerie, de musique, de nature. Il lui ressemble et c’est là que Florence Grivel a rendez-vous avec elle. «L ’art est une fête», paru aux éditions Slatkine témoigne de son amour sans fin pour l’art et les artistes.
En ce moment, à voir à la galerie Analix Forever:
L’artiste canadien Conrad Bakker s’empare de la galerie Analix Forever et crée “Untitled Project: La Chocolaterie”. Des centaines de plaques de chocolat en bois sculpté. Mais au-delà du produit, c’est bien de sa construction économique et sociale que traite l’artiste. Jusqu’au 25 octobre.
Le blog de Barbara Polla
3/5: From Boston with love, mais pas seulement
«Il n’y a pas de courage sans peur», une des devises de cette femme inspirante. En 1991, Barbara Polla se lance dans l’aventure de la politique et du métier de galeriste à Genève. Une vie multiple, comme à son habitude, dont le chemin passe d’abord par Boston, Harvard, côté médecine, elle est alors mère de trois filles déjà. Un appel continu à sortir des cases, à garder le mouvement. Après une longue carrière politique, conseillère nationale jusqu’en 2003, elle va concentrer ses envies politiques du côté de l’art, car l’art est éminemment politique. C’est l’aventure d’Analix Forever.
Cette femme qui aura éternellement 69 ans vient d’une famille inspirante: une mère artiste-peintre, un père professeur d’allemand adorant la Grèce, l’étymologie, la culture. A17 ans, elle et ses deux frères vont vivre une année en Grèce avec leurs parents: se gorgeant de rencontres de toutes sortes, Barbara Polla renforce sa conviction qu’elle aime apprendre et s’engager.
Son cheminement est animé par cette soif, par cette nécessité de partager, de faire des liens, de grandir au travers d’expériences très diverses qui mises ensemble forment une cohérence que l’on suit épisode après épisode.
Mère de quatre filles, contre le mariage mais pour le mariage pour tous, experte en immunologie, férue d’art vidéo, passionnée par ce que les artistes racontent au travers de leurs œuvres, Barbara Polla embrasse large et aime se mettre au diapason du monde à sa façon, hors norme.
Aujourd’hui, la galerie Analix forever - qui fête ses 30 ans cette année- est sise dans la maison familiale de Barbara Polla, à Chêne-Bourg, près de Genève, lieu de création, de résidence, de vie, de galerie, de musique, de nature. Il lui ressemble et c’est là que Florence Grivel a rendez-vous avec elle. «L ’art est une fête», paru aux éditions Slatkine témoigne de son amour sans fin pour l’art et les artistes.
En ce moment, à voir à la galerie Analix Forever:
L’artiste canadien Conrad Bakker s’empare de la galerie Analix Forever et crée “Untitled Project: La Chocolaterie”. Des centaines de plaques de chocolat en bois sculpté. Mais au-delà du produit, c’est bien de sa construction économique et sociale que traite l’artiste. Jusqu’au 25 octobre.
Le blog de Barbara Polla
3/5: From Boston with love, mais pas seulement
«Il n’y a pas de courage sans peur», une des devises de cette femme inspirante. En 1991, Barbara Polla se lance dans l’aventure de la politique et du métier de galeriste à Genève. Une vie multiple, comme à son habitude, dont le chemin passe d’abord par Boston, Harvard, côté médecine, elle est alors mère de trois filles déjà. Un appel continu à sortir des cases, à garder le mouvement. Après une longue carrière politique, conseillère nationale jusqu’en 2003, elle va concentrer ses envies politiques du côté de l’art, car l’art est éminemment politique. C’est l’aventure d’Analix Forever.