Jeanne-Odette - Deux rencontres capitales.
Jeanne-Odette est née en 1930, à Bienne. Passionnée par la matière, la terre, le fil, le textile, par ce qui parle à ses mains, elle va développer une œuvre qui nʹa de cesse dʹévoluer, de se libérer.
Une artiste toujours en mouvement, curieuse, qui avance, qui a été à bonne école à ses débuts avec Elsi Giauque, grande pionnière de la tapisserie moderne.
Mariée à lʹartiste Jean-Claude Evard, dit Claudévard, peintre et graphiste, très actif aussi dans la création de décors pour le TPR, elle le suit à La Brévine au tout début des années 1950. Elle y mène une vie à la fois rude et riche de rencontres fertiles. Tout en élevant trois enfants, elle œuvre à quatre mains avec son mari dans la réalisation de tapisseries monumentales pour des lieux publics, et elle ne perd pas le fil de son chemin personnel de création.
Depuis soixante ans, Jeanne-Odette vit au Cerneux-Péquignot, un petit village de la vallée de La Brévine. Après le décès de son mari en 2004, elle poursuit sa vie et son art: elle coud, dessine, assemble, tisse. 2020 est une année qui fera date, le Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds lui consacre enfin une grande exposition personnelle permettant de prendre la mesure de sa contribution à lʹart textile.
2/5: Après son séjour à Leysin où elle a rencontré des jeunes gens venant dʹautres horizons, Jeanne-Odette revient à Bienne riche dʹune culture plus moderne. Elle a 19 ans, cʹest lʹaprès-guerre, tout sʹouvre.
Travaillant à mi-temps, elle profite de ce que lui offre le Mouvement culturel romand de sa ville. Elle apprend à travailler la terre, à réaliser des céramiques, à dessiner, à étudier lʹhistoire de lʹart. Elle découvre le cinéma et rencontre son futur mari, ClaudEvard, un artiste fou de 7ème art, de peinture et de théâtre. Avant de décider de faire route commune, les deux amoureux vont vivre chacun de leur côté une formation artistique essentielle. Lui ira se plonger dans la peinture des primitifs toscans, elle passera une année en résidence chez lʹartiste textile Elsi Giauque, une pionnière si inspirante pour Jeanne-Odette.
Une artiste toujours en mouvement, curieuse, qui avance, qui a été à bonne école à ses débuts avec Elsi Giauque, grande pionnière de la tapisserie moderne.
Mariée à lʹartiste Jean-Claude Evard, dit Claudévard, peintre et graphiste, très actif aussi dans la création de décors pour le TPR, elle le suit à La Brévine au tout début des années 1950. Elle y mène une vie à la fois rude et riche de rencontres fertiles. Tout en élevant trois enfants, elle œuvre à quatre mains avec son mari dans la réalisation de tapisseries monumentales pour des lieux publics, et elle ne perd pas le fil de son chemin personnel de création.
Depuis soixante ans, Jeanne-Odette vit au Cerneux-Péquignot, un petit village de la vallée de La Brévine. Après le décès de son mari en 2004, elle poursuit sa vie et son art: elle coud, dessine, assemble, tisse. 2020 est une année qui fera date, le Musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds lui consacre enfin une grande exposition personnelle permettant de prendre la mesure de sa contribution à lʹart textile.
2/5: Après son séjour à Leysin où elle a rencontré des jeunes gens venant dʹautres horizons, Jeanne-Odette revient à Bienne riche dʹune culture plus moderne. Elle a 19 ans, cʹest lʹaprès-guerre, tout sʹouvre.
Travaillant à mi-temps, elle profite de ce que lui offre le Mouvement culturel romand de sa ville. Elle apprend à travailler la terre, à réaliser des céramiques, à dessiner, à étudier lʹhistoire de lʹart. Elle découvre le cinéma et rencontre son futur mari, ClaudEvard, un artiste fou de 7ème art, de peinture et de théâtre. Avant de décider de faire route commune, les deux amoureux vont vivre chacun de leur côté une formation artistique essentielle. Lui ira se plonger dans la peinture des primitifs toscans, elle passera une année en résidence chez lʹartiste textile Elsi Giauque, une pionnière si inspirante pour Jeanne-Odette.