Point de fuite: Brésil: naître où je veux, quand je veux, le paradoxe des naissances par césarienne
Au Brésil, environ 85% des femmes qui ont accès au système de soins privé accouchent par césarienne, alors que l'OMS recommande un taux de 15%. L'argument principal de ces femmes est la peur de la douleur. Pour certaines, c'est aussi pour éviter dʹaccoucher un jour férié, un jour de match de foot ou trop près de Noël. Et puis, pour ne pas "abîmer le joujou du mari", comme certains médecins peu délicats nomment le périnée. Mais le choix de ces femmes est-il éclairé? Si oui, par qui et comment? Pour les hôpitaux privés, planifier des césariennes sʹavèrent rentable et pratique: les femmes arrivent à une heure précise et sortent du bloc-opératoire 45 minutes plus tard. Les mouvements des gynécologues et professionnels de santé dits humanisés dénoncent dʹailleurs des pratiques mercantiles rappelant que la césarienne est une opération chirurgicale comprenant des risques post-opératoires.
Reportage: Marie Naudascher
Réalisation: Rodolphe Bauchau
Avec le soutien de la bourse "Brouillon d'un rêve journalistique" de la SCAM/ 2021
Et le réseau des femmes de la Casa B2Mamy/ SP
Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Photo: Naissance d'Elis par césarienne
Reportage: Marie Naudascher
Réalisation: Rodolphe Bauchau
Avec le soutien de la bourse "Brouillon d'un rêve journalistique" de la SCAM/ 2021
Et le réseau des femmes de la Casa B2Mamy/ SP
Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Photo: Naissance d'Elis par césarienne