Point de fuite: De rouille et de bois, sur les traces des cimetières de bateaux bretons
Le long de la côte atlantique française, des carcasses de bateaux viennent parsemer le paysage par dizaines, pourrissant dans la vase tels des vestiges dʹun naufrage, en attendant de disparaître. Selon une vieille tradition marine aujourdʹhui interdite, les vieux navires de pêche en bois doivent retourner à la nature, en se décomposant sans être détruits. En Bretagne, là où la concentration dʹépaves est la plus importante, une cinquantaine de cimetières à bateaux ont été recensés par des archéologues. Avec quelques citoyens passionnés dʹhistoire locale et des élus locaux, ils se battent pour que les cimetières soient reconnus comme du patrimoine historique, et donc protégés par lʹEtat français. Mais tout le monde nʹest pas de cet avis, certaines personnes ne voyant dans ces amoncellements dʹépaves que des décharges à ciel ouvert quʹil faudrait détruire, pour protéger les promeneurs et mieux aménager le littoral. Derrière chaque morceau de bois ou de ferraille, se dessine pourtant une histoire de la pêche et de la navigation française, racontant un temps révolu dʹun rapport plus humain et naturel à la mer et à la construction navale.
Reportage: Brice Andlauer-Collectif Focus
Réalisation: Jérôme Nussbaum
Production: Muriel Mérat et Christophe Canut
Photo: Selon une vieille tradition marine aujourdʹhui interdite, les vieux navires de pêche en bois doivent retourner à la nature en se décomposant sans être détruits. Cʹest le cas de cette épave taguée sur la côte atlantique française, en Bretagne.
Reportage: Brice Andlauer-Collectif Focus
Réalisation: Jérôme Nussbaum
Production: Muriel Mérat et Christophe Canut
Photo: Selon une vieille tradition marine aujourdʹhui interdite, les vieux navires de pêche en bois doivent retourner à la nature en se décomposant sans être détruits. Cʹest le cas de cette épave taguée sur la côte atlantique française, en Bretagne.