Point de fuite: des femmes aux platines
En Tunisie, la musique électronique occupe une place de plus en plus importante dans la vie nocturne. De Tunis à Sousse, les grandes villes côtières ont vu de nombreux clubs ouvrir depuis la révolution de 2011 et la fête bat son plein aux sons de nombreux DJ qui se professionnalisent. Dans ce milieu encore largement dominé par les hommes, quelques dizaines de femmes parviennent à s'imposer timidement. Elles ne sont que trois à vivre de leur musique, mais la tendance pourrait bien s'inverser ces prochaines années. A Tunis, une école de DJ qui leur est réservée a ouvert en mars 2019. Des ateliers y sont organisés à un prix sept fois inférieur aux formations mixtes. Avec la volonté d'apporter plus d'égalité et de mettre en lumière les tunisiennes derrière les platines, la DJ Academy for girls fait un travail d'influence, sans pour autant être toujours bien accueillie par les organisateurs de festivals et soirées. Un combat de société qui va bien au-delà des portes des discothèques.
Reportage Brice Andlauer membre du collectif Focus: collectif-focus.com/
Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Photo: Chaima Srairi, alias DJ Alpha, mixe au festival des dunes électroniques à Tozeur, dans le sud de la Tunisie [Pierre Gautheron - collectif-focus.com/ ]
Reportage Brice Andlauer membre du collectif Focus: collectif-focus.com/
Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Production: Muriel Mérat & Christophe Canut
Photo: Chaima Srairi, alias DJ Alpha, mixe au festival des dunes électroniques à Tozeur, dans le sud de la Tunisie [Pierre Gautheron - collectif-focus.com/ ]