André Franquin, l'oeuvre d'un génie de la bande dessinée disparu il y a 25 ans

Au début des années 40, en pleine Seconde Guerre mondiale, quelques années avant d'entrer dans le monde de la bande dessinée, André Franquin explore les techniques du dessin animé en autodidacte.

Au petit atelier belge CBA, Franquin fait la connaissance de deux autres futures stars du 9e art: Peyo et Morris...

Avec la participation de Philippe Capart.

AFP - Jean-Pierre Muller

Après la faillite de l'atelier de dessin animé CBA pour lequel il officiait, Franquin se retrouve au chômage.

Très vite, son ami Morris lui fait part d'une place à prendre chez les éditions Dupuis. Il postule. En 1946, l'éditeur belge lui confie la responsabilité des aventures de sa mascotte: Spirou.

Ainsi débute la grande carrière d'André Franquin dans le monde de la bande dessinée...

Avec la participation de Jean-Claude Fournier.

AFP - Emmanuel Dunand

Aux débuts des années 50, la série "Spirou et Fantasio" voit naître l'un des personnages qui deviendra par la suite l'un les plus emblématiques de l'histoire de la bande dessinée mondiale.

Un animal hybride mi-singe mi-léopard malin et facétieux qui accompagne désormais nos héros dans toutes leurs aventures...

Avec la participation de Batem.

Belga via AFP - Philippe Clément

Au tout début de l'année 1957, les lecteurs du Journal de Spirou observent d'étranges pas qui jonchent les marges des pages de leur hebdomadaire. Aucune explication n'est donnée, le mystère plane.

C'est alors que le 28 février, un personnage étrange et élégant apparaît: Gaston Lagaffe. Au départ paresseux, nonchalant, Gaston ne fait rien et est décrit comme un "héros sans emploi"...

Avec la participation d’Isabelle Franquin.

Hemis via AFP - Bertrand Rieger

1977 année du Punk Rock, 20 ans après la création de Gaston Lagaffe, Franquin s'embarque dans une nouvelle série complètement "No Future", cette fois-ci pour  la revue Fluide Glacial: Les Idées Noires.

Sombres, cruels, lucides, ces gags entièrement dessinés en noir et blanc illustrent avec ironie toute la violence du monde contemporain, les travers les plus machiavéliques de l'humanité, la bêtise, la guerre, l'argent, la mort...

Avec la participation de Jean Solé.

INA/AFP - Claude James