Épisode 8 : la paresse
Que l’on soit cigale ou fourmi, la paresse sera vue comme un art de vivre ou au contraire comme une calamité. Elle peut être physique, mentale ou spirituelle.
Pour ses détracteurs, la paresse crasse a un poil dans la main et les doigts dans le nez. Le paresseux se la coule douce, remet au lendemain, pellette les nuages et, surtout, nuit au bon fonctionnement de la société. Ils prétendent que « l’oisiveté est la mère de tous les vices » et qu’elle conduit à de mauvaises pensées. C’est pourquoi au Ve siècle Saint-Jérôme conseille déjà de « vivre de telle sorte que le démon te trouve toujours occupé ».
Ses défenseurs voient la paresse comme une philosophie de vie. Ils élèvent la procrastination, la langueur et le farniente au rang d’indice de civilisation. Certains d’entre eux considèrent même le travail comme une forme de servitude avilissante, et l’inaction comme un geste noble et militant.
Pour ses détracteurs, la paresse crasse a un poil dans la main et les doigts dans le nez. Le paresseux se la coule douce, remet au lendemain, pellette les nuages et, surtout, nuit au bon fonctionnement de la société. Ils prétendent que « l’oisiveté est la mère de tous les vices » et qu’elle conduit à de mauvaises pensées. C’est pourquoi au Ve siècle Saint-Jérôme conseille déjà de « vivre de telle sorte que le démon te trouve toujours occupé ».
Ses défenseurs voient la paresse comme une philosophie de vie. Ils élèvent la procrastination, la langueur et le farniente au rang d’indice de civilisation. Certains d’entre eux considèrent même le travail comme une forme de servitude avilissante, et l’inaction comme un geste noble et militant.