Dans la rue, sur les réseaux sociaux, la colère gronde, mee-too, anti-pass, jeunes face au climat, la liste est longue, sans oublier nos colères intimes. La colère est-elle un acte politique ? Une forme de résistance ? Au nom de quelles valeurs la déclencher et avec quels risques ? La colère débouche-t-elle forcément sur la violence et la haine ? Dans son essai, Le Visage de nos colères aux Editions Flammarion, la philosophe Sophie Galabru dissèque une émotion qui a mauvaise réputation. Elle défend cette colère comme puissance créatrice. Comme clé de notre vitalité et d'une démocratie saine et vivante.