L'entretien de Béatrice Berrut 3 : Le concert comme une fête
Le soir, quand elle termine ses journées de travail, Beatrice Berrut écoute du rock, du blues, de la country. Passionnée par les musiques actuelles (elle a travaillé la basse électrique de manière intensive durant ses études de piano, à Berlin), elle sʹen inspire également pour repenser le " rituel " du concert classique. Pourquoi dans une performance dʹun groupe de rock, les musiciens parvient-ils à créer un lien avec leur public, alors que dans un récital, on se retrouve confronté à un soliste, souvent refrogné, qui exécute son programme à merveille, sans un mot pour ses auditeurices ?
Pour élargir le public des concerts classiques, Beatrice Berrut imagine de nouveaux formats : des récitals plus courts (sans entracte, pour ne pas briser la dramaturgie), des " expériences " de concert où elle mêle musique et dégustation de whisky (son autre grande passion) ou carrément un festival, le Festival des Ondes à Monthey quʹelle a imaginé comme un lieu de rencontres festives au bord dʹun étang.
Pour élargir le public des concerts classiques, Beatrice Berrut imagine de nouveaux formats : des récitals plus courts (sans entracte, pour ne pas briser la dramaturgie), des " expériences " de concert où elle mêle musique et dégustation de whisky (son autre grande passion) ou carrément un festival, le Festival des Ondes à Monthey quʹelle a imaginé comme un lieu de rencontres festives au bord dʹun étang.
Le sommaire de l’émission
- Émission entièreLiszt, Steinbeck, bandes dessinées, basse électrique, avion, montagne, whisky ! Un inventaire à la Prévert sʹimpose pour raconter la pianiste valaisanne Beatrice Berrut, dont lʹunivers musical est indissociable de ses autres passions ! Née en 1985 à Genève, elle grandit en Valais, à Monthey, entourée de montagnes quʹelle arpente depuis son enfance et quʹelle quittera uniquement le temps de ses études à Berlin et Dublin. Durant de longues randonnées, elle élabore et affine ses projets musicaux aussi originaux quʹexigeants : des cimes alpines aux sommets lisztiens, Beatrice Berrut trace sa propre voie, à mille lieues des dictats et injonctions de lʹindustrie de la musique classique. De Liszt - avec qui elle entretient une connexion mystique - à Mahler et Schoenberg, dont les œuvres orchestrales lui inspirent de fascinantes transcriptions pour le piano, Beatrice Berrut explore également la direction dʹorchestre, la composition, lance un nouveau festival à Monthey et se forme aux secrets de la fabrication et dégustation du whisky, dont les saveurs la bouleversent au plus haut point.
- L'entretien de Béatrice Berrut 3 : Le concert comme une fêteLe soir, quand elle termine ses journées de travail, Beatrice Berrut écoute du rock, du blues, de la country. Passionnée par les musiques actuelles (elle a travaillé la basse électrique de manière intensive durant ses études de piano, à Berlin), elle sʹen inspire également pour repenser le " rituel " du concert classique. Pourquoi dans une performance dʹun groupe de rock, les musiciens parvient-ils à créer un lien avec leur public, alors que dans un récital, on se retrouve confronté à un soliste, souvent refrogné, qui exécute son programme à merveille, sans un mot pour ses auditeurices ?
Pour élargir le public des concerts classiques, Beatrice Berrut imagine de nouveaux formats : des récitals plus courts (sans entracte, pour ne pas briser la dramaturgie), des " expériences " de concert où elle mêle musique et dégustation de whisky (son autre grande passion) ou carrément un festival, le Festival des Ondes à Monthey quʹelle a imaginé comme un lieu de rencontres festives au bord dʹun étang.