Apprendre, se cultiver, se former à un métier, être curieux, est-ce le propre de la jeunesse? Erreur que de le croire... Et si c'était un sésame pour ne jamais vieillir? Pour donner du sens à sa vie? Comprendre notre époque et soigner notre lien aux autres? L'idée d'apprendre sa vie durant n'est pas neuve. Socrate dans la Grèce antique la défendait déjà. Mais à la retraite, est-ce de notre responsabilité? Ou l'Etat doit-il créer les conditions pour cet apprentissage permanent? Le sociologue et professeur honoraire de l’Université de Lausanne Roland Campiche se bat depuis plus de 10 ans pour que soit reconnu ce droit à la formation après la retraite. Une jeune parlementaire prend le relais. Mi-juin, la conseillère nationale Valentine Python (Les Vert-e-s/NE) a déposé un postulat. Elle attend du Conseil fédéral un rapport détaillé sur "l’état actuel de l’accès à la formation pour les plus de 60 ans". Objectif: ancrer la formation la vie durant dans la politique de vieillesse suisse.