Le film “Border” vu par Sabine Pakora : se révéler et s’émanciper
Dans « Border » (La Frontière), sorti en 2018, le réalisateur danois Ali Abassi propose un conte de fées moderne, dans lequel des personnages en marge, doivent vivre parmi les humains et composer entre leur réelle identité et les rappels permanents à la norme. L’héroïne principale Tina, agente des douanes dotée d’un odorat surdéveloppé, s’interroge sur ses origines et sa vraie nature. Car à son odorat exceptionnel s’ajoute un corps disgracieux, monstrueux, même aux yeux de certains ; un corps dont l’origine se trouve de l’autre côté de la frontière humaine.
Pour Sabine Pakora, comédienne, autrice et metteuse en scène française d’origine ivoirienne, «Border» est un film fascinant qui « questionne l'identité, la marginalité, la norme et le surnaturel et qui me renvoie à ma propre histoire : moi qui suis toujours envoyée vers l'altérité, moi qui ne suis pas perçue comme une femme française à part entière».
Dans son spectacle, «La Freak, journal d’une femme vaudou», Sabine Pakora évoque à travers des souvenirs à la fois drôles, poignants et grinçants son vécu de femme noire et grosse dans l’
Pour Sabine Pakora, comédienne, autrice et metteuse en scène française d’origine ivoirienne, «Border» est un film fascinant qui « questionne l'identité, la marginalité, la norme et le surnaturel et qui me renvoie à ma propre histoire : moi qui suis toujours envoyée vers l'altérité, moi qui ne suis pas perçue comme une femme française à part entière».
Dans son spectacle, «La Freak, journal d’une femme vaudou», Sabine Pakora évoque à travers des souvenirs à la fois drôles, poignants et grinçants son vécu de femme noire et grosse dans l’