Amazonie déboisée, forêts qui brûlent, abeilles qui meurent, ours blanc qui perd sa banquise, les exemples se multiplient et ils nous annoncent des lendemains qui déchantent. Écrasant. Culpabilisant pour protéger la planète. Et si on retrouvait plutôt le sens du vivant? Les festivals qui lui font la fête font le plein. Les essais qui l'évoquent se vendent bien. Est-ce le signe d'un changement de regard? De comportements qui changent? Le vivant est-il une boussole pour imaginer l'avenir? Et pourquoi les humains se sont-ils mis tout en haut de l'échelle du vivant? Et si nous sommes des vivants parmi le vivant, qu'est-ce que ça change?
Interview de Denis Duboule, biologiste et généticien, professeur à l'EPFL à Lausanne et au Collège de France à Paris.