Une des pièces maîtresse de la collection léguée au Musée d'histoire du Valais par l'industriel Edouard Guigoz à la fin des années 1960. Il s'agit un portrait féminin datant de 110 à 120 après J.-C.

Restituer - A qui appartiennent les collections des musées? (1/5)

Les collections rassemblées dans les plus grands musées occidentaux, à la suite de pillages coloniaux et d’appropriations d’œuvres d’art, ont alimenté et alimentent toujours la controverse. Au Burkina Faso, en 2017, le président Emmanuel Macron a cependant amorcé une nouvelle ère, s'engageant à mettre en place dans les cinq ans les conditions permettant le retour dans leur pays d’origine d’œuvres patrimoniales pillées en Afrique de l’ouest avant les indépendances des années 1960.
Mais qu’en est-il de la Suisse sur cette question? Comment gérer, pour une institution muséale de premier plan, une collection à l’héritage historique trouble? Faut-il restituer ces pièces gênantes? Si oui, à qui, et dans quelles conditions?

A Sion par exemple, le Musée d'Histoire du Valais a décidé de faire la lumière sur la provenance des 3'700 pièces archéologiques qui constituent la collection Edouard Guigoz, du nom d'un donateur. Nous nous penchons donc, dans ce premier épisode, sur la notion de "collection" à travers l’histoire, avec l’archéologue Marc-André Haldimann. Il est au micro de Frédéric Pfyffer.

Dimanche 9 octobre à 21h00 sur RTS Deux, vous pourrez voir le documentaire "Restituer? L'Afrique en quête de ses chefs-d'oeuvre". Disponible dès maintenant en cliquant ci-contre.


Photo: une des pièces maîtresse de la collection léguée au Musée d'histoire du Valais par l'industriel Edouard Guigoz à la fin des années 1960. Il s'agit un portrait féminin datant de 110 à 120 après J.-C.
Restituer - A qui appartiennent les collections des musées? (1/5)